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Les volcans en activité: un spectacle fascinant et dangereux

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Les volcans sont des ouvertures dans la croûte terrestre qui permettent à la lave, aux gaz et aux cendres de s’échapper du manteau. Il existe environ 1500 volcans actifs sur la planète, dont la plupart se trouvent sur la ceinture de feu du Pacifique. Les volcans en activité sont à la fois une source d’admiration et de crainte pour les humains, car ils offrent un spectacle impressionnant mais peuvent aussi provoquer des catastrophes.

Les types de volcans en activité

On distingue généralement quatre types de volcans en activité selon leur forme et leur mode d’éruption:

  • Les volcans effusifs, qui produisent des coulées de lave fluides et des panaches de vapeur. Ils sont souvent de forme conique et ont des pentes douces. Exemples: le Kilauea à Hawaï, le Piton de la Fournaise à la Réunion, le Nyiragongo au Congo.
  • Les volcans explosifs, qui éjectent des nuages de cendres, des bombes volcaniques et des nuées ardentes. Ils sont souvent de forme conique et ont des pentes raides. Exemples: le Vésuve en Italie, le Mont Saint Helens aux États-Unis, le Pinatubo aux Philippines.
  • Les volcans mixtes, qui alternent entre des phases effusives et des phases explosives. Ils sont souvent de forme complexe et ont des cratères multiples. Exemples: le Mont Etna en Sicile, le Popocatépetl au Mexique, le Merapi en Indonésie.
  • Les volcans sous-marins, qui se forment au fond des océans et qui peuvent créer des îles volcaniques. Ils sont souvent de forme conique et ont des pentes variables. Exemples: le Surtsey en Islande, le Loihi à Hawaï, le Kick’em Jenny dans les Caraïbes.

Les risques et les bénéfices des volcans en activité

Les volcans en activité présentent des risques importants pour les populations et les écosystèmes environnants. Ils peuvent causer des pertes de vies humaines, des destructions de biens, des pollutions atmosphériques, des modifications climatiques, des tsunamis, des glissements de terrain, etc. Par exemple, l’éruption du Krakatoa en 1883 a fait plus de 36 000 morts et a provoqué un refroidissement global de 0,5°C. L’éruption du Mont Tambora en 1815 a entraîné une année sans été et des famines dans le monde entier.

Les volcans en activité offrent aussi des bénéfices pour les humains et la nature. Ils sont une source de richesse géologique, biologique, culturelle et touristique. Ils contribuent à la formation de nouveaux sols, de minéraux, de roches, de sources thermales, de geysers, etc. Ils favorisent la biodiversité, la diversité culturelle, la recherche scientifique, l’éducation, le loisir, etc. Par exemple, le Parc national des volcans au Rwanda abrite les célèbres gorilles des montagnes. Le Parc national du Yellowstone aux États-Unis est le plus grand site géothermique du monde et attire des millions de visiteurs chaque année.

Le volcan sous-marin de Santorini: un géant endormi

Santorini est une île grecque située dans la mer Égée, célèbre pour ses paysages pittoresques, ses villages blancs et ses couchers de soleil. Mais Santorini cache aussi un secret sous-marin: un volcan actif qui a façonné son histoire et qui pourrait se réveiller à tout moment.

L’origine du volcan sous-marin

Le volcan sous-marin de Santorini, appelé aussi Kolumbo, fait partie du complexe volcanique de Santorini, qui comprend également le volcan terrestre de Théra. Ce complexe volcanique est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité tectonique où les plaques continentales entrent en collision et provoquent des séismes et des éruptions.

Le volcan sous-marin de Santorini est né il y a environ 400 000 ans, lorsque la plaque africaine a commencé à s’enfoncer sous la plaque eurasienne, créant une faille dans la croûte terrestre. Le magma issu du manteau a alors remonté à la surface, formant un cône volcanique sous l’eau. Au fil des éruptions, le cône volcanique a grandi et s’est rapproché du niveau de la mer.

L’éruption de 1650

La plus grande éruption connue du volcan sous-marin de Santorini a eu lieu en 1650, et a été l’une des plus puissantes enregistrées sur l’arc égéen méridional. Elle a duré environ un an, et a produit environ 60 km3 de téphra, c’est-à-dire de matériaux solides expulsés par le volcan.

L’éruption a commencé par une phase explosive, qui a projeté des nuages de cendres, des bombes volcaniques et des nuées ardentes à la surface de l’eau. Ces nuées ardentes étaient si chaudes qu’elles ont provoqué des explosions secondaires en contact avec l’eau, créant des vagues géantes. L’éruption a ensuite évolué vers une phase effusive, qui a produit des coulées de lave fluides et des panaches de vapeur, appelés pillow lavas.

L’éruption a eu des conséquences dramatiques pour les populations et les écosystèmes environnants. Elle a causé la mort d’environ 70 personnes et de nombreux animaux sur l’île de Santorini, qui ont été asphyxiés ou brûlés par les nuées ardentes. Elle a également provoqué un tsunami qui a dévasté les côtes des îles voisines, comme Naxos, Paros, Ios ou Anafi. Elle a enfin entraîné une pollution atmosphérique qui a affecté la qualité de l’air et le climat dans toute la région.

La situation actuelle

Depuis l’éruption de 1650, le volcan sous-marin de Santorini est resté relativement calme, mais pas complètement endormi. Il a connu quelques épisodes de sismicité et d’hydrothermalisme, qui témoignent de son activité résiduelle. Le sommet du volcan se situe à environ 18 mètres sous le niveau de la mer, et son cratère mesure environ 1,5 km de rayon. Au fond du cratère, il existe des sources chaudes qui émettent des gaz et des minéraux, formant des cheminées hydrothermales. Ces cheminées abritent des organismes extrêmophiles, capables de survivre dans des conditions extrêmes de température, de pression et de salinité.

Le volcan sous-marin de Santorini représente un risque potentiel pour les habitants et les visiteurs de l’île, ainsi que pour les écosystèmes marins. Une nouvelle éruption pourrait se produire à tout moment, sans prévenir, et causer des dommages importants. C’est pourquoi le volcan fait l’objet d’une surveillance constante, à la fois par des instruments géophysiques et par des observations visuelles. Des campagnes de recherche sont également menées régulièrement, afin de mieux comprendre le fonctionnement du volcan et de prévenir les éventuelles crises.

Ronda : une destination de charme au cœur de l’Andalousie

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Ronda est l’une des villes les plus anciennes et les plus pittoresques d’Andalousie, qui attire chaque année de nombreux visiteurs séduits par son patrimoine historique, sa culture, sa gastronomie et son environnement naturel. Perchée sur un plateau rocheux, à plus de 700 mètres d’altitude, Ronda offre des panoramas spectaculaires sur la vallée du Guadalquivir et les montagnes de la Serranía de Ronda. Elle est traversée par le fleuve Guadalevín, qui a creusé une impressionnante gorge de plus de 100 mètres de profondeur, appelée El Tajo, et qui sépare la ville en deux parties : la vieille ville, d’origine arabe, et la ville moderne, d’origine chrétienne. Les deux parties sont reliées par le Puente Nuevo, un pont monumental construit au XVIIIe siècle, qui est le symbole de Ronda.

Que voir et que faire à Ronda ?

Ronda possède un riche héritage historique et culturel, qui témoigne de son passé millénaire et de son importance dans l’histoire de l’Andalousie. Parmi les monuments et les sites à visiter à Ronda, on peut citer :

  • La Plaza de Toros de Ronda, considérée comme le berceau de la tauromachie moderne, où ont combattu les plus grands matadors de l’histoire, comme Pedro Romero, Antonio Ordóñez ou Francisco Rivera. Elle abrite un musée taurin, qui retrace l’histoire et les traditions de la corrida.
  • Le Mirador de Ronda, qui offre une vue imprenable sur la gorge d’El Tajo, le Puente Nuevo et les paysages environnants. C’est un lieu idéal pour prendre des photos et admirer le coucher du soleil.
  • L’Alameda del Tajo, un parc public situé au bord du précipice, qui offre une promenade agréable et ombragée, ornée de fontaines, de statues et de belvédères.
  • La Plaza de la Duquesa de Parcent, la place principale de la vieille ville, qui rassemble plusieurs édifices remarquables, comme l’église Santa María la Mayor, de style gothique et renaissance, la mairie, de style néoclassique, et le couvent de Santa Isabel de los Ángeles, de style baroque.
  • L’église Santa María la Mayor, construite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée, dont il reste le minaret transformé en clocher. Elle présente une façade imposante, ornée d’un portail sculpté, et un intérieur somptueux, décoré de retables, de peintures et de sculptures.
  • La Puerta de Almocábar, l’une des portes qui permettaient d’accéder à la ville fortifiée, qui conserve une partie de ses murailles et de ses tours d’origine arabe. Elle est située à proximité du quartier San Francisco, un quartier populaire et animé, où se trouvent des bars, des restaurants et des boutiques.
  • Le Palacio de Mondragón, un palais du XIVe siècle, qui fut la résidence des rois maures et des rois catholiques. Il présente une architecture mêlant les styles arabe et chrétien, avec des patios, des jardins, des arcades et des plafonds à caissons. Il abrite le musée municipal, qui expose des objets et des documents relatifs à l’histoire de Ronda.
  • La Casa del Rey Moro, une maison du XVIIIe siècle, qui doit son nom à une légende selon laquelle elle aurait appartenu au dernier roi maure de Ronda, Abomelic. Elle possède un jardin suspendu, conçu par le célèbre architecte français Jean-Claude Forestier, et un escalier souterrain, qui descend jusqu’à la rivière, creusé dans la roche par les musulmans.
  • Les Baños Árabes, les bains arabes les mieux conservés d’Espagne, datant du XIIIe siècle. Ils sont composés de trois salles, correspondant aux bains froids, tièdes et chauds, et d’un système de chauffage et de ventilation ingénieux. Ils témoignent de l’importance de l’hygiène et de la relaxation dans la culture arabe.
  • Le Palacio del Marqués de Salvatierra, un palais du XVIIe siècle, qui appartint à la famille des Salvatierra, une des plus nobles et plus riches de Ronda. Il présente une façade élégante, ornée d’un blason et d’un balcon, et un intérieur raffiné, décoré de meubles, de tapisseries et de peintures. Il abrite le musée du banditisme, qui retrace l’histoire et les exploits des célèbres bandits qui sévissaient dans la région au XIXe siècle.
  • La Casa del Gigante, une maison du XIVe siècle, qui doit son nom à deux statues de géants qui se trouvent à l’entrée. Elle est considérée comme l’un des meilleurs exemples de l’architecture civile arabe à Ronda, avec ses arcs en fer à cheval, ses plafonds à caissons et ses patios. Elle accueille des expositions temporaires et des événements culturels..

Quelles activités faire à Ronda ?

Ronda est également une destination idéale pour les amateurs de nature et de sport, qui pourront profiter de son cadre exceptionnel et de ses nombreuses possibilités d’activités en plein air. Parmi les activités à faire à Ronda, on peut citer :

  • Le Mirador La Hoya del Tajo, un point de vue situé à environ 4 km du centre-ville, qui offre une vue panoramique sur la vallée du Guadalquivir et les montagnes de la Serranía de Ronda. C’est un lieu parfait pour faire du parapente, du deltaplane ou du drone, et admirer le paysage depuis les airs.
  • La Cueva del Gato, une grotte située à environ 15 km de Ronda, qui doit son nom à la forme de son entrée, qui ressemble à la tête d’un chat. Elle est traversée par une rivière souterraine, qui forme une cascade et une piscine naturelle à l’extérieur. C’est un lieu idéal pour faire de la spéléologie, de la randonnée ou du canyoning, et se rafraîchir dans l’eau cristalline.
  • La Reservatauro Ronda, une réserve naturelle située à environ 5 km de Ronda, qui abrite des taureaux et des chevaux de race pure espagnole, élevés en liberté dans un environnement protégé. C’est un lieu idéal pour découvrir la faune et la flore locales, et apprendre sur la tradition taurine et équestre de Ronda.

 

Les chevaliers de la Table ronde : une légende médiévale

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Les chevaliers de la Table ronde sont des personnages légendaires qui appartiennent au cycle arthurien, un ensemble de récits et de romans qui racontent les aventures du roi Arthur et de ses compagnons. Ces chevaliers sont réunis autour d’une table ronde, symbole de leur égalité et de leur fraternité, et sont chargés par le roi Arthur de mener la quête du Graal, le vase sacré qui contient le sang du Christ. La légende des chevaliers de la Table ronde se développe principalement entre le XIIe et le XVe siècle, dans la littérature française, anglaise et germanique, et connaît de nombreuses variantes et adaptations.

Les origines de la légende

Les origines de la légende des chevaliers de la Table ronde sont obscures et controversées. Certains historiens pensent qu’elle s’inspire de faits réels, comme l’existence d’un chef breton nommé Arthur qui aurait résisté aux invasions anglo-saxonnes au Ve ou VIe siècle, ou celle d’une table ronde utilisée par les rois celtes pour réunir leurs vassaux. D’autres estiment qu’elle relève entièrement de l’imaginaire, et qu’elle mêle des éléments issus de la mythologie celtique, du christianisme, de la culture romaine et de la chevalerie médiévale.

La première mention écrite de la légende arthurienne se trouve dans l’Historia regum Britanniae, une chronique rédigée vers 1135 par un moine gallois nommé Geoffroy de Monmouth. Il y présente Arthur comme le fils du roi Uther Pendragon et de la reine Igerne, et le fait couronner roi de Bretagne après avoir retiré l’épée Excalibur du rocher. Il raconte aussi ses exploits militaires contre les Saxons, les Romains et les Pictes, ainsi que sa mort tragique à la bataille de Camlann, où il est blessé par son neveu et fils adultérin Mordred.

La première trace écrite de la légende des chevaliers de la Table ronde se trouve dans le Roman de Brut, écrit par le poète normand Wace en 1155. Il s’agit d’une adaptation en vers de l’œuvre de Geoffroy de Monmouth, dans laquelle il ajoute l’épisode de la Table ronde, qu’il présente comme une invention de Merlin l’enchanteur pour éviter les disputes entre les chevaliers du roi Arthur. Il précise que la table ronde était une réplique de la table de la Cène, le dernier repas du Christ avec ses apôtres, et qu’elle comportait cinquante places, dont une restait vide et était appelée le siège périlleux.

Le développement de la légende

La légende des chevaliers de la Table ronde connaît un grand essor au XIIe siècle, grâce aux romans de Chrétien de Troyes, un poète français qui introduit de nouveaux personnages et de nouveaux thèmes dans le cycle arthurien. Il est le premier à évoquer la quête du Graal, le vase mystérieux qui apparaît à la cour du roi Arthur lors d’une fête de la Pentecôte, et qui suscite la curiosité et l’envie des chevaliers. Il est aussi le premier à raconter l’histoire d’amour entre Lancelot du Lac, le meilleur chevalier du monde, et la reine Guenièvre, l’épouse du roi Arthur, qui constitue une trahison et une source de conflit. Il met en scène les exploits de plusieurs chevaliers, comme Perceval le Gallois, Gauvain, Yvain, Érec, Cligès ou Lancelot, qui partent à l’aventure pour prouver leur valeur, affronter des ennemis, secourir des dames, résoudre des énigmes ou découvrir des merveilles.

La légende des chevaliers de la Table ronde se poursuit au XIIIe siècle, avec le Lancelot-Graal, un ensemble de romans en prose qui reprend et complète les récits de Chrétien de Troyes. Il relate la naissance et l’éducation de Lancelot, élevé par la fée Viviane, aussi appelée la Dame du Lac, qui lui donne l’épée Excalibur. Il raconte aussi la naissance et les exploits de Galaad, le fils de Lancelot et d’Élaine, la fille du roi Pêcheur, qui est le seul à pouvoir s’asseoir sur le siège périlleux et à contempler le Graal. Il décrit enfin la fin des temps aventureux, marquée par la mort du roi Arthur, la disparition du Graal et la dissolution de la Table ronde.

La légende des chevaliers de la Table ronde se diffuse également dans d’autres pays, comme l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Italie, où elle fait l’objet de nombreuses adaptations et variations. Par exemple, le poète anglais Thomas Malory résume et traduit en anglais les principaux épisodes du cycle arthurien dans son œuvre Le Morte d’Arthur, achevée en 1470. Le poète allemand Wolfram von Eschenbach propose une version originale de la quête du Graal dans son roman Parzival, écrit vers 1200. Le poète italien Luigi Pulci compose une parodie burlesque de la légende arthurienne dans son poème Morgante, publié en 1483.

Les chevaliers de la Table ronde aujourd’hui

La légende des chevaliers de la Table ronde continue à fasciner et à inspirer les artistes et les écrivains d’aujourd’hui, qui la revisitent et la réinterprètent selon leur sensibilité et leur époque. Elle a donné lieu à de nombreuses œuvres littéraires, théâtrales, musicales, cinématographiques ou télévisuelles, qui mettent en scène les personnages et les thèmes du cycle arthurien. Par exemple, le romancier français Michel Zévaco a écrit une trilogie romanesque intitulée Les Pardaillan, qui se déroule à la cour du roi Arthur et qui met en avant le personnage de Méléagant, l’ennemi juré de Lancelot. Le dramaturge anglais William Shakespeare a consacré une pièce de théâtre à la reine Guenièvre, intitulée The Life and Death of King John, qui relate son procès pour adultère et sa condamnation au bûcher. Le compositeur français Richard Wagner a composé un opéra sur la quête du Graal, intitulé Parsifal, qui met en musique le roman de Wolfram von Eschenbach. Le cinéaste américain John Boorman a réalisé un film sur la vie du roi Arthur, intitulé Excalibur, qui retrace son ascension, son règne et sa chute. La série télévisée britannique Merlin a raconté les jeunes années de Merlin l’enchanteur, qui devient le conseiller et l’ami du roi Arthur.

La légende des chevaliers de la Table ronde est donc une source inépuisable de création et d’imaginaire, qui traverse les siècles et les cultures, et qui témoigne de la richesse et de la diversité de la littérature médiévale.

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Le cubisme : un mouvement révolutionnaire dans l’art du XXe siècle

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Introduction

Le cubisme est un mouvement artistique qui a bouleversé la peinture et la sculpture au début du XXe siècle, en proposant une nouvelle façon de représenter le réel, basée sur la géométrisation, la décomposition et la recomposition des formes. Il a également influencé d’autres domaines, comme l’architecture, la littérature et la musique. Le cubisme est né à Paris, sous l’impulsion de Pablo Picasso et Georges Braque, qui ont été inspirés par l’œuvre de Paul Cézanne et par la découverte de l’art africain. Il a connu plusieurs phases, du cubisme analytique au cubisme synthétique, en passant par l’orphisme, et il a rassemblé de nombreux artistes, tels que Juan Gris, Fernand Léger, Robert Delaunay, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Henri Laurens, Jacques Lipchitz, etc. Le cubisme a été un mouvement novateur et fécond, qui a ouvert la voie à l’abstraction et à d’autres courants d’avant-garde, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le constructivisme.

Le cubisme analytique : la déconstruction du réel

Le cubisme analytique est la première phase du cubisme, qui s’étend de 1907 à 1912. Il se caractérise par la fragmentation des objets en de multiples facettes, qui sont représentées selon différents points de vue, sans respecter la perspective traditionnelle. Les couleurs sont réduites à des tons neutres, comme le gris, le brun, le noir ou le vert. Les sujets sont souvent des natures mortes, des portraits ou des paysages, qui sont rendus méconnaissables par l’abstraction des formes. Le cubisme analytique est le fruit de la collaboration étroite entre Picasso et Braque, qui se considèrent comme des « monteurs de tableaux ». Ils s’inspirent de la technique de Cézanne, qui consiste à simplifier les volumes en formes géométriques, et de l’art africain, qui leur révèle la puissance expressive des masques et des sculptures. Ils inventent également de nouveaux procédés, comme le passage, qui consiste à créer des transitions entre les plans, ou la simultanéité, qui consiste à montrer plusieurs aspects d’un même objet. Le cubisme analytique est un art difficile d’accès, qui exige du spectateur un effort d’interprétation et de recomposition mentale.

Le cubisme synthétique : la reconstruction du réel

Le cubisme synthétique est la deuxième phase du cubisme, qui s’étend de 1912 à 1914. Il se caractérise par la simplification des formes, qui sont réduites à des signes essentiels, et par l’enrichissement des couleurs, qui sont plus vives et contrastées. Les sujets sont toujours tirés du quotidien, mais ils sont associés à des éléments de la culture populaire, comme des lettres, des chiffres, des mots, des partitions musicales, des affiches, des journaux, etc. Le cubisme synthétique est marqué par l’introduction du collage, qui consiste à incorporer des matériaux hétérogènes, comme du papier peint, du carton, du tissu, du bois, du métal, etc., dans la composition picturale. Le collage est une technique révolutionnaire, qui remet en cause la distinction entre l’art et la réalité, et qui crée des effets de surprise, de contradiction et d’humour. Le cubisme synthétique est le résultat de l’évolution personnelle de Picasso et de Braque, qui se séparent progressivement, et de l’arrivée de nouveaux artistes, comme Juan Gris, qui apporte une rigueur et une harmonie à la construction cubiste, ou Fernand Léger, qui accentue le caractère mécanique et dynamique des formes.

L’orphisme : le cubisme en couleurs

L’orphisme est une variante du cubisme, qui se développe à partir de 1912. Il se caractérise par l’utilisation de couleurs pures et lumineuses, qui sont disposées en cercles, en disques ou en anneaux. Les sujets sont souvent abstraits, ou inspirés de la ville, de la nature ou de la musique. L’orphisme est le nom donné par le poète Guillaume Apollinaire à la peinture de Robert Delaunay, qui est le chef de file de ce courant. Delaunay s’intéresse aux théories scientifiques sur la lumière et la couleur, et il cherche à créer une peinture pure, qui se libère de la représentation du réel. Il est rejoint par sa femme, Sonia Delaunay, qui applique le principe de la couleur simultanée à des domaines comme la mode, le design ou le théâtre, et par d’autres artistes, comme František Kupka, Marcel Duchamp ou Francis Picabia. L’orphisme est un art joyeux et poétique, qui exprime la modernité et le mouvement.

Le cubisme dans le monde : des variantes nationales

Le cubisme n’est pas un mouvement exclusivement français, il a connu des déclinaisons dans d’autres pays, notamment en Europe de l’Est. Le cubisme tchèque, par exemple, est une forme originale de cubisme, qui se manifeste dans la peinture, la sculpture, mais aussi l’architecture et les arts décoratifs. Il se distingue du cubisme parisien par une plus grande fidélité à la réalité, une plus grande variété de couleurs, et une plus grande influence de l’art populaire et du symbolisme. Les principaux représentants du cubisme tchèque sont Emil Filla, Bohumil Kubišta, Otto Gutfreund, Josef Čapek, Pavel Janák, Josef Gočár, etc. Le cubisme tchèque a été un mouvement important dans l’histoire culturelle de la Tchécoslovaquie, qui a affirmé son identité nationale face à l’empire austro-hongrois.

Conclusion

Le cubisme a été un mouvement majeur dans l’histoire de l’art du XXe siècle, qui a révolutionné la façon de voir et de représenter le monde. Il a été le fruit d’une recherche collective et individuelle, qui a exploré les possibilités de la forme, de la couleur, de l’espace et du langage. Il a été un mouvement divers et inventif, qui a donné naissance à des œuvres originales et variées. Il a été un mouvement influent et fécond, qui a ouvert la voie à d’autres expériences artistiques, qui ont marqué l’art moderne et contemporain.

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L’histoire du mormonisme commence avec la vision de Joseph Smith

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Le peuple mormon est le nom donné aux membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, une religion fondée au XIXe siècle par Joseph Smith aux États-Unis. Les mormons se basent sur la Bible, mais aussi sur le Livre de Mormon, qu’ils considèrent comme une autre révélation de Dieu. Ils croient que le Christ reviendra sur terre pour établir son royaume, et que les hommes peuvent devenir comme Dieu s’ils suivent ses commandements.

L’histoire du mormonisme commence avec la vision de Joseph Smith, qui affirme avoir été visité par Dieu et par un ange nommé Moroni, qui lui révèle l’existence de tablettes d’or contenant l’histoire d’un ancien peuple d’Amérique, les Néphites, qui auraient reçu la visite du Christ après sa résurrection. Smith traduit ces tablettes en anglais et publie le Livre de Mormon en 1830, année où il fonde l’Église de Jésus-Christ. Il prétend également recevoir d’autres révélations, notamment sur la pratique de la polygamie, qu’il instaure parmi ses fidèles.

Le mouvement mormon suscite la méfiance et l’hostilité des autres chrétiens, qui le considèrent comme une secte hérétique. Smith et ses adeptes sont persécutés et chassés de plusieurs États, jusqu’à ce qu’ils trouvent refuge dans l’Utah, où ils fondent la ville de Salt Lake City en 1847. Smith est assassiné en 1844 par une foule en colère, et son successeur, Brigham Young, devient le leader des mormons. Sous son autorité, l’Église se développe et s’organise, en envoyant des missionnaires dans le monde entier et en construisant des temples sacrés.

Aujourd’hui, les mormons comptent plus de 15 millions de membres, dont la majorité vit aux États-Unis. Ils sont connus pour leur mode de vie conservateur, leur engagement social et leur prosélytisme. Ils respectent des règles strictes de moralité, comme l’abstinence de tabac, d’alcool, de café et de thé, le port de vêtements modestes, le paiement de la dîme et le service dans l’Église. Ils pratiquent également le baptême pour les morts, qui consiste à baptiser par procuration les ancêtres décédés qui n’ont pas eu l’occasion de connaître l’Évangile. Ils croient que la famille est éternelle, et qu’ils peuvent être scellés à leurs conjoints et à leurs enfants dans les temples.

Le mormonisme est une religion diverse, qui comprend plusieurs branches et courants. L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, basée à Salt Lake City, est la plus grande et la plus influente, mais il existe aussi d’autres Églises qui se réclament de l’héritage de Joseph Smith, comme la Communauté du Christ, qui rejette la polygamie et affirme le trinitarisme. Il y a aussi des groupes dissidents, appelés fondamentalistes mormons, qui continuent à pratiquer la polygamie et qui vivent en marge de la société.

Le mormonisme est une religion qui fascine et qui interroge, par son histoire, sa doctrine et sa culture. Il est à la fois proche et différent du christianisme, et il cherche à se faire reconnaître comme une foi authentique et respectable

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La Camargue, un territoire sauvage et authentique

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La Camargue est une région qui fascine par sa diversité naturelle et son charme authentique. C’est l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où cohabitent une faune et une flore exceptionnelles, ainsi que des traditions séculaires. Que faire en Camargue ? Quels sont les plus beaux endroits à visiter ? Comment découvrir cette terre de contrastes et de caractère ? Voici quelques pistes pour vous aider à préparer votre voyage en Camargue.

Aigrette

Un peu d’histoire

Le nom de Camargue vient peut-être du latin Camars, qui désignait un domaine appartenant à une famille romaine influente à Arles, la ville la plus importante de la région. Arles a d’ailleurs conservé un riche patrimoine antique, avec notamment son amphithéâtre, son théâtre et ses thermes. La ville a aussi inspiré le peintre Van Gogh, qui y a séjourné et réalisé plus de 300 œuvres.

La Camargue a connu au fil des siècles de nombreuses influences culturelles, notamment celles des gitans, des juifs, des maures et des provençaux. Elle a aussi été le théâtre de conflits entre les seigneurs locaux, les rois de France et les papes d’Avignon. Aujourd’hui, la Camargue est une région fière de son identité et de ses traditions, comme en témoignent les fêtes populaires, les courses camarguaises et les costumes folkloriques.

Une nature préservée

La Camargue est un territoire qui s’étend sur plus de 150 000 hectares, entre les deux bras du Rhône et la mer Méditerranée. Elle se divise en trois parties : la Grande Camargue, entre le Grand-Rhône et le Petit-Rhône, la Petite Camargue, à l’ouest du Petit-Rhône, et le Plan du Bourg, à l’est du Grand-Rhône. La Camargue est composée de différents milieux naturels, comme les marais, les étangs, les roselières, les dunes, les plages, les salins et les prairies.

Flamants roses

La Camargue abrite une biodiversité remarquable, avec plus de 400 espèces d’oiseaux, dont les célèbres flamants roses, les hérons, les cigognes, les aigrettes et les canards. On y trouve aussi des mammifères, comme les ragondins, les renards, les sangliers et les castors. Mais les animaux emblématiques de la Camargue sont les chevaux et les taureaux, qui vivent en semi-liberté dans les manades, des élevages extensifs. Les chevaux camarguais sont de petite taille, de couleur grise, robustes et adaptés au milieu. Les taureaux camarguais sont de couleur noire, aux cornes en forme de lyre, et sont utilisés pour les courses camarguaises, un spectacle traditionnel où les raseteurs tentent d’attraper des attributs accrochés aux cornes des bêtes.

La Camargue est aussi un lieu de culture, avec des produits du terroir, comme le riz, le sel, le vin, le miel, le fromage de chèvre et les fruits de mer. La gastronomie camarguaise est savoureuse et généreuse, avec des spécialités comme la gardianne de taureau, le riz de Camargue, la soupe de poisson, la fougasse d’Aigues-Mortes ou la tarte tropézienne.

Les incontournables à visiter

La Camargue offre de nombreuses possibilités de visites et d’activités, pour tous les goûts et tous les âges. Voici quelques suggestions pour ne rien manquer de cette région :

  • Arles : la ville antique, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un véritable musée à ciel ouvert, avec ses monuments romains, ses églises romanes, ses hôtels particuliers et ses musées. C’est aussi une ville d’art et de culture, avec la Fondation Van Gogh, les Rencontres de la photographie et le festival des Suds.
  • Les Saintes-Maries-de-la-Mer : la capitale de la Camargue est un village pittoresque, situé au bord de la mer, où se trouve la célèbre église fortifiée qui abrite les reliques de Marie Salomé et Marie Jacobé, les saintes patronnes des gitans. C’est aussi un lieu de pèlerinage, de fête et de tradition, avec notamment la procession des gitans, la fête de la Sainte-Sara et la fête de la Saint-Louis.
  • La Réserve Nationale de Camargue : c’est le plus grand site protégé de France, qui s’étend sur 13 000 hectares, entre le Petit-Rhône et la mer. On peut y observer une faune et une flore exceptionnelles, notamment les flamants roses, les avocettes, les échasses, les salicornes et les iris. On peut visiter la réserve à pied, à vélo, à cheval ou en calèche, en suivant les sentiers balisés ou en faisant appel à un guide naturaliste.
  • Le parc ornithologique du Pont de Gau : c’est un parc privé de 60 hectares, qui accueille plus de 250 espèces d’oiseaux, dont certaines en semi-liberté, comme les flamants roses, les hérons, les cigognes, les ibis et les pélicans. On peut parcourir le parc à pied, en suivant les différents circuits thématiques, et profiter des observatoires, des panneaux pédagogiques et des animations proposées.
  • La réserve naturelle des Marais du Vigueirat : c’est un espace naturel de 1 200 hectares, situé à la limite entre la Camargue et la Crau. On y trouve une grande diversité de milieux, comme les marais, les sansouires, les prairies, les roselières et les boisements. On peut y observer plus de 300 espèces d’oiseaux, dont des espèces rares et menacées, comme le busard des roseaux, le blongios nain, le butor étoilé ou le guêpier d’Europe. On peut visiter la réserve à pied, à vélo, à cheval ou en calèche, en suivant les sentiers balisés ou en faisant appel à un guide naturaliste.
  • La plage de Piemanson : c’est une plage sauvage de 10 km de long, située à l’extrémité du delta du Rhône, entre les salins de Giraud et le phare de Beauduc. C’est un lieu prisé des amateurs de nature, de tranquillité et de sports nautiques, comme le kitesurf, le windsurf ou le stand-up paddle. C’est aussi un lieu de vie alternatif, où se rassemblent chaque été des campeurs venus de toute l’Europe, dans une ambiance conviviale et festive.
  • Le domaine de la Palissade : c’est un domaine privé de 702 hectares, situé à l’embouchure du Grand-Rhône, qui appartient au Conservatoire du littoral. C’est un site remarquable, qui présente les différents paysages de la Camargue, comme les marais, les lagunes, les dunes, les sansouires et les prairies. On peut y observer une faune et une flore typiques, comme les chevaux, les taureaux, les flamants roses, les hérons, les salicornes et les tamaris. On peut visiter le domaine à pied, à vélo, à cheval ou en calèche, en suivant les sentiers balisés ou en faisant appel à un guide naturaliste.
  • Les phares de la Gacholle, Beauduc et Faraman : ce sont trois phares historiques, qui jalonnent la côte camarguaise, et qui témoignent de l’histoire maritime de la région. Le phare de la Gacholle, construit en 1869, est situé à l’entrée de l’étang du Vaccarès, et offre une vue panoramique sur la réserve nationale de Camargue.
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La fauconnerie, un art ancestral et vivant

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La fauconnerie est l’art de capturer un gibier dans son milieu naturel à l’aide d’un oiseau de proie dressé. Cet art très ancien est pratiqué dans plus de quatre-vingts pays et a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2010.

Origines et histoire

La fauconnerie semble trouver son origine dans les steppes et les hauts-plateaux d’Eurasie centrale, où se rencontre la plus grande concentration naturelle d’oiseaux de proie aptes à être dressés. Les Kirghizes, guerriers nomades et chasseurs, sont les héritiers d’une tradition qui remonte à l’Antiquité et qui pourrait être apparue chez les Scythes ou d’autres peuples plus anciens.

Faucon

Le monde antique grec et latin a connaissance de cet art sans le pratiquer. Une plaque de ceinturon gallo-romain évoque la chasse au vol1. Les Arabes et les Gaulois l’ont appris des Germains par les grandes invasions. On distinguait alors la fauconnerie, constituée des oiseaux de hauts vols et réservée à une élite de guerriers, de l’autourserie, réservée à une autre élite plus ecclésiastique, qui constituait la chasse à bas vol et employait des éperviers, des aigles, des autours.

Au Moyen Âge, on voit vraiment se développer la fauconnerie dans tous les pays d’Europe, avec un âge d’or en France sous Louis XIII. Selon les périodes et les régions, elle est largement pratiquée par tous, ou, au contraire, demeure l’expression jalouse de la noblesse, voire privilège royal. La fauconnerie fait partie, avec le chant poétique, la cavalerie et le maniement des armes, des arts nobles donnant lieu à des concours entre tous les jeunes gens nobles d’une région, comme l’atteste la cour de l’Épervier dans le Languedoc1. Les rapaces font l’objet d’un commerce important et constituent un produit considéré comme précieux et de prestige.

Pratique et éthique

La fauconnerie, plus précisément la chasse au vol, est l’art de chasser avec un rapace. L’homme est alors spectateur de l’action de chasse du rapace. Sa pratique exige du temps, de l’espace, du gibier et un long apprentissage. Il faut savoir choisir, élever, nourrir, soigner, dresser et entretenir son oiseau, ainsi que connaître son comportement, ses besoins et ses réactions. Il faut aussi respecter la législation en vigueur, qui encadre la détention, la reproduction et la chasse des rapaces.

Être fauconnier, c’est aussi respecter un certain nombre de valeurs et être à l’écoute des besoins de ses rapaces. La Fédération Française de Fauconnerie, qui regroupe les fauconniers et les amoureux de la chasse au vol en France, a pour missions de développer la fauconnerie tout en répondant aux exigences de notre monde moderne, de protéger l’environnement et le patrimoine cynégétique, de promouvoir la connaissance et le respect des rapaces, de former les nouveaux fauconniers et de représenter la fauconnerie auprès des instances nationales et internationales.

Conclusion

La fauconnerie est un art ancestral et vivant, qui témoigne d’une relation unique entre l’homme et l’oiseau de proie. Elle est reconnue comme un patrimoine culturel immatériel de l’humanité, qui mérite d’être préservé et transmis. Elle est aussi une activité de loisir, qui procure du plaisir et du bien-être à ceux qui la pratiquent, tout en respectant la nature et les animaux

 

Le Yemen, un pays déchiré par la guerre et la famine

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Le Yemen est un pays situé à la pointe sud de la péninsule arabique, bordé par l’Arabie saoudite, Oman, la mer Rouge et le golfe d’Aden.
C’est le plus pauvre des pays arabes, avec un indice de développement humain parmi les plus bas du monde.
Depuis 2014, il est en proie à une guerre civile qui oppose le gouvernement reconnu par la communauté internationale, soutenu par une coalition menée par l’Arabie saoudite, et les rebelles houthis, appuyés par l’Iran. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, dont de nombreux civils, et a provoqué la plus grave crise humanitaire du monde.
Selon l’ONU, plus de 24 millions de personnes, soit 80% de la population, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.
Plus de 20 millions souffrent d’insécurité alimentaire, dont près de 10 millions sont au bord de la famine.
Plus de 4 millions ont été déplacés par les combats, et plus de 3 millions sont exposés au risque de choléra, de dengue et de Covid-19.
Le système de santé est au bord de l’effondrement, avec moins de la moitié des structures médicales fonctionnelles et une pénurie chronique de médicaments et de matériel. L’accès humanitaire est entravé par les restrictions imposées par les parties au conflit, les attaques contre les travailleurs humanitaires et le manque de financement.
La situation au Yemen est le résultat d’une longue histoire de divisions politiques, sociales et religieuses, exacerbées par les ingérences régionales et internationales.
Le Yemen moderne est né en 1990 de l’unification du Yemen du Nord et du Yemen du Sud, deux États qui avaient connu des régimes et des orientations idéologiques différents.
Le président Ali Abdallah Saleh, qui avait dirigé le Yemen du Nord depuis 1978, a pris la tête du pays unifié, mais a dû faire face à plusieurs rébellions et tentatives de sécession.
En 2011, à la suite du Printemps arabe, il a été contraint à démissionner après des mois de manifestations populaires. Son vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, lui a succédé à la tête d’un gouvernement de transition, chargé d’organiser une conférence nationale de dialogue et une nouvelle constitution.
Cependant, le processus politique a été entravé par la montée en puissance des houthis, un mouvement armé issu de la minorité zaïdite, une branche du chiisme présente dans le nord du pays. Les houthis revendiquent une plus grande autonomie et une meilleure représentation politique face au pouvoir centralisé et corrompu. Ils ont profité du vide sécuritaire créé par la lutte contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), un groupe terroriste implanté dans le sud et l’est du pays. En 2014, ils ont lancé une offensive qui leur a permis de prendre le contrôle de la capitale Sanaa et d’une grande partie du nord du pays.
Ils ont mis en résidence surveillée le président Hadi, qui a réussi à s’échapper et à se réfugier à Aden, la grande ville du sud.
En mars 2015, l’Arabie saoudite, inquiète de voir son rival iranien gagner du terrain dans son arrière-cour, a formé une coalition militaire composée principalement de pays arabes sunnites pour soutenir le gouvernement Hadi et repousser les houthis. La coalition a lancé une campagne aérienne intensive contre les positions rebelles, mais sans réussir à inverser le rapport de forces sur le terrain. Elle a également imposé un blocus naval et aérien au pays, aggravant la situation humanitaire. La coalition a été accusée par plusieurs organisations internationales de violer le droit international humanitaire en ciblant des infrastructures civiles, comme des hôpitaux, des écoles ou des marchés.
Le conflit au Yemen s’est complexifié avec l’émergence d’autres acteurs et d’autres enjeux. Le sud du pays, qui a connu une brève indépendance entre 1967 et 1990, a vu ressurgir les revendications séparatistes du Conseil de transition du sud (CTS), soutenu par les Émirats arabes unis, un allié de l’Arabie saoudite au sein de la coalition.
Le CTS a affronté à plusieurs reprises les forces loyalistes, fragilisant le front anti-houthi.
Par ailleurs, le pays est devenu un terrain d’affrontement entre les grandes puissances, notamment les États-Unis, qui ont apporté un soutien logistique et en renseignement à la coalition saoudienne, et la Russie, qui a exprimé son soutien aux houthis. Le conflit a également des répercussions régionales, notamment sur la sécurité maritime dans le détroit de Bab el-Mandeb, un passage stratégique pour le commerce mondial.
Malgré plusieurs tentatives de médiation de l’ONU et d’autres acteurs internationaux, le conflit au Yemen semble dans l’impasse.
Les négociations entre les parties sont entravées par la méfiance mutuelle, les divisions internes et les agendas divergents. Le seul accord majeur obtenu à ce jour est celui de Stockholm, signé en décembre 2018, qui prévoyait un cessez-le-feu dans la ville portuaire de Hodeïda, un retrait des forces belligérantes et un échange de prisonniers.
Cependant, sa mise en œuvre a été très partielle et fragile, et les combats se sont poursuivis dans d’autres régions. La situation au Yemen reste donc très précaire et incertaine, et appelle à une solution politique globale et inclusive, qui respecte les aspirations et les droits de tous les Yéménites.

Le Brexit, un divorce historique entre le Royaume-Uni et l’Union européenne

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Le Brexit est le terme qui désigne la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, effective depuis le 1er janvier 2021. Il s’agit d’un événement sans précédent dans l’histoire de l’intégration européenne, qui a des conséquences politiques, économiques, sociales et culturelles pour les deux parties. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les enjeux et les défis du Brexit ? Quel est le bilan de trois ans de négociations et de transition ? Cet article vous propose un éclairage sur ce sujet complexe et controversé.
Les origines du Brexit : un référendum aux multiples causes
Le Brexit trouve son origine dans un référendum organisé le 23 juin 2016, à l’initiative du Premier ministre conservateur David Cameron, qui avait promis cette consultation lors de sa campagne électorale de 2015. Le référendum visait à trancher la question de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, qui faisait l’objet d’un débat récurrent dans la société et la classe politique britanniques. Le résultat du scrutin a été une surprise : 51,9 % des électeurs ont voté en faveur du Brexit, contre 48,1 % pour le maintien dans l’UE. Le taux de participation a été de 72,2 %.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le choix des Britanniques de quitter l’UE. Parmi eux, on peut citer :
– Le sentiment d’une perte de souveraineté et d’une ingérence de Bruxelles dans les affaires nationales, notamment sur les questions de réglementation, de budget ou de politique étrangère.
– Le rejet de la libre circulation des personnes, perçue comme une source d’immigration incontrôlée, de concurrence déloyale et de pression sur les services publics.
– Le mécontentement face aux conséquences de la crise économique et financière de 2008, qui a accentué les inégalités sociales et territoriales, et alimenté le sentiment d’abandon des classes populaires et des régions défavorisées.
– Le clivage entre les élites cosmopolites et les couches populaires nationalistes, qui se sont opposées sur les valeurs et l’identité du Royaume-Uni.
– L’influence des médias et des réseaux sociaux, qui ont relayé des arguments mensongers ou exagérés en faveur du Brexit, comme le fameux slogan du bus promettant de reverser 350 millions de livres par semaine au système de santé britannique (NHS) en cas de sortie de l’UE.
– La faiblesse de la campagne du camp du maintien, qui n’a pas su mobiliser les électeurs, notamment les jeunes et les urbains, plus favorables à l’UE.
Les modalités du Brexit : un processus long et chaotique
Le résultat du référendum a déclenché un processus de sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévu par l’article 50 du traité sur l’Union européenne. Ce processus devait durer deux ans, mais il a été prolongé à plusieurs reprises, en raison des difficultés rencontrées par les négociateurs et les dirigeants politiques des deux côtés.
Le premier défi a été de trouver un accord de retrait, qui devait régler les modalités pratiques du divorce, comme le règlement financier, le statut des citoyens européens au Royaume-Uni et des citoyens britanniques dans l’UE, ou encore la question de la frontière irlandaise. Un premier accord a été conclu en novembre 2018, mais il a été rejeté à trois reprises par le Parlement britannique, qui n’était pas satisfait des garanties offertes par l’UE, notamment sur le « filet de sécurité » (backstop), un dispositif visant à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Face à cette impasse, David Cameron a démissionné et a été remplacé par Theresa May, puis par Boris Johnson, qui ont tous deux échoué à faire ratifier l’accord de retrait.
La date initiale du Brexit, fixée au 29 mars 2019, a donc été repoussée à plusieurs reprises, jusqu’au 31 janvier 2020. Entre-temps, Boris Johnson a obtenu de l’UE une révision de l’accord de retrait, qui remplace le backstop par un nouveau protocole sur l’Irlande du Nord, qui prévoit que cette province reste alignée sur certaines règles du marché unique européen, tout en faisant partie du territoire douanier britannique. Ce compromis a permis de débloquer la situation et de faire ratifier l’accord de retrait par le Parlement britannique et le Parlement européen.
Le 31 janvier 2020, à minuit, heure de Bruxelles, le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE, après 47 ans d’adhésion. Cependant, le Brexit n’était pas encore totalement effectif, puisqu’une période de transition a été mise en place jusqu’au 31 décembre 2020, pendant laquelle le Royaume-Uni continuait d’appliquer le droit européen et de bénéficier du marché unique et de l’union douanière, sans participer aux institutions et aux décisions de l’UE. Cette période devait permettre de négocier un accord sur les relations futures entre les deux parties, notamment sur les questions commerciales, de sécurité, de coopération judiciaire, de pêche, de transport, d’énergie, etc.
Les négociations ont été difficiles, car les deux parties avaient des intérêts et des exigences divergents. L’UE voulait garantir un accès équitable à son marché, en évitant le dumping social, fiscal ou environnemental de la part du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni voulait préserver sa souveraineté et sa liberté de conclure des accords commerciaux avec d’autres pays, sans être lié par les règles européennes. Les principaux points de blocage ont porté sur la question de la pêche, qui revêt une importance symbolique et économique pour les deux parties, et sur celle du « level playing field », c’est-à-dire le respect de normes communes en matière de concurrence, de fiscalité, de droits sociaux et d’environnement.
Après plusieurs mois de discussions, un accord de commerce et de coopération a finalement été trouvé le 24 décembre 2020, à la veille de la date limite. Cet accord, qui compte plus de 1 200 pages, prévoit notamment :
– L’absence de droits de douane et de quotas sur les échanges de biens entre l’UE et le Royaume-Uni, à condition que ceux-ci respectent les règles d’origine.
– La mise en place de mécanismes de coopération et de règlement des différends en matière de concurrence, de fiscalité, de droits sociaux et d’environnement, afin d’éviter les distorsions et les pratiques déloyales.
– La possibilité pour les deux parties de prendre des mesures correctives ou de suspendre l’accord en cas de divergence significative ou de non-respect des engagements.
– La reconnaissance mutuelle de certaines normes sanitaires et phytosanitaires, ainsi que de certaines certifications professionnelles, mais pas de l’équivalence des réglementations financières.
– La limitation de l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, avec une réduction progressive de 25 % de leurs quotas sur une période de cinq ans et demi, à l’issue de laquelle les deux parties pourront renégocier les conditions de la pêche.
– La coopération dans les domaines de la sécurité intérieure, de la lutte contre le terrorisme, de la cybercriminalité, de la protection des données, de la recherche, de l’éducation, de la culture, du transport aérien, du transport routier, de l’énergie, du nucléaire civil, etc.
Cet accord a été approuvé par le Parlement britannique le 30 décembre 2020 et par le Parlement européen le 27 avril 2021. Il est entré en application provisoire le 1er janvier 2021, puis de manière définitive le 1er mai 2021.

Le Japon, un pays fascinant entre tradition et modernité

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Le Japon est un pays insulaire situé en Asie de l’Est, qui s’étend sur plus de 3 000 kilomètres du nord au sud.
Il est composé de quatre îles principales (Hokkaido, Honshu, Shikoku et Kyushu) et de milliers d’îles plus petites, dont certaines sont volcaniques.
Le Japon est bordé par l’océan Pacifique à l’est, la mer du Japon à l’ouest, la mer de Chine orientale au sud et la mer d’Okhotsk au nord. Il est voisin de la Chine, de la Corée du Sud, de la Corée du Nord, de la Russie et de Taïwan.
Pays à la fois ancien et moderne, qui a su préserver sa culture et son identité tout en s’ouvrant au monde et en se développant économiquement.
C’est un pays riche en contrastes, où se côtoient les temples bouddhistes et shintoïstes, les jardins zen, les châteaux féodaux, les sources thermales, les festivals traditionnels, les arts martiaux, la gastronomie, le manga, l’animation, les jeux vidéo, les robots, les gratte-ciel, les trains à grande vitesse, les technologies de pointe, etc.
Le Japon est également un pays qui offre une grande diversité de paysages et de climats, selon les régions et les saisons.
On peut y admirer les cerisiers en fleurs au printemps, les feuilles d’érable rouges en automne, les montagnes enneigées en hiver, les plages tropicales en été, les forêts luxuriantes, les lacs, les rivières, les cascades, les gorges, les volcans, les îles, etc.
Le Japon est aussi un pays qui fait face à des risques naturels, comme les séismes, les tsunamis, les typhons, les éruptions volcaniques, etc.
Le Japon est le onzième pays le plus peuplé du monde, avec environ 125 millions d’habitants, dont la majorité vit dans les grandes villes, comme Tokyo, Osaka, Nagoya, Yokohama, etc.
Pays homogène sur le plan ethnique, linguistique et religieux, mais il existe des minorités, comme les Aïnous, les Ryukyuans, les Coréens, les Chinois, etc.
Pays démocratique, qui a pour chef de l’État l’empereur Naruhito, qui a un rôle symbolique, et pour chef du gouvernement le Premier ministre Fumio Kishida, qui dirige le cabinet et le Parlement. Le Japon est un pays pacifique, qui a renoncé à la guerre depuis 1945, mais qui entretient des relations diplomatiques et commerciales avec de nombreux pays, notamment les États-Unis, son principal allié.
Le Japon est le troisième pays le plus puissant du monde sur le plan économique, derrière les États-Unis et la Chine.
Il a connu un développement spectaculaire après la Seconde Guerre mondiale, grâce à son industrie, son innovation, sa qualité, sa compétitivité, etc.
Le Japon est un leader mondial dans les domaines de l’automobile, de l’électronique, de l’informatique, de la robotique, de l’aérospatiale, de la pharmacie, etc. Le Japon est aussi un pays qui fait face à des défis, comme le vieillissement de sa population, la stagnation de sa croissance, la dette publique, la dépendance énergétique, la concurrence internationale, etc.
Le Japon est un pays qui attire de nombreux voyageurs, qui viennent découvrir sa culture, son histoire, sa nature, sa gastronomie, ses loisirs, etc.
Un pays qui propose une variété d’expériences, comme visiter les sites historiques et culturels, comme Kyoto, Nara, Hiroshima, Nikko, etc. ; admirer les paysages naturels, comme le mont Fuji, les Alpes japonaises, les îles d’Okinawa, etc. ; profiter des activités de détente, comme les onsens, les ryokans, les jardins, les parcs d’attractions, etc. ; goûter aux spécialités culinaires, comme les sushis, les ramens, les tempuras, les okonomiyakis, etc. ; s’initier aux traditions, comme la cérémonie du thé, l’ikebana, l’origami, le sumo, etc. ; s’amuser avec la pop culture, comme le manga, l’animation, les jeux vidéo, les karaokés, les cosplay, etc.
Le Japon est un pays qui ne laisse pas indifférent, qui surprend, qui émerveille, qui intrigue, qui séduit. C’est un pays qui mérite d’être visité, pour mieux le connaître, le comprendre, l’apprécier.
C’est un pays qui vous invite à un voyage inoubliable, entre tradition et modernité.