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Albert Einstein, le génie de la relativité

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Albert Einstein est l’un des plus grands physiciens de l’histoire, connu pour sa célèbre formule $E=mc^2$ et ses théories révolutionnaires sur la relativité restreinte et la relativité générale. Né en Allemagne en 1879, il a acquis la nationalité suisse puis américaine, et a reçu le prix Nobel de physique en 1921. Il a également été un fervent défenseur de la paix et de la coopération internationale.

Les débuts d’Einstein

Einstein montre très tôt un intérêt pour les sciences et les mathématiques, mais il n’est pas un élève brillant dans les autres matières. Il est même dyslexique jusqu’à l’âge de dix ans. Il suit une scolarité difficile dans des établissements rigides et autoritaires, qui ne stimulent pas sa curiosité. Il quitte l’Allemagne avec ses parents en 1894, et s’installe en Italie, où il termine ses études secondaires. Il obtient la nationalité suisse en 1896, et intègre l’École polytechnique de Zurich, où il se spécialise en physique. Il y rencontre sa première femme, Mileva Maric, qui est également physicienne.

Après avoir obtenu sa licence en 1900, Einstein peine à trouver un poste universitaire, faute de recommandations de ses professeurs. Il travaille alors comme expert à l’Office fédéral des brevets de Berne, ce qui lui laisse du temps libre pour se consacrer à ses recherches personnelles.

L’année miraculeuse d’Einstein

En 1905, Einstein publie quatre articles qui vont bouleverser le monde de la physique. Le premier explique l’effet photoélectrique, qui consiste en l’émission d’électrons par un matériau exposé à la lumière. Einstein montre que la lumière se comporte à la fois comme une onde et comme un flux de particules, appelées photons. Il reçoit le prix Nobel de physique en 1921 pour cette découverte, qui ouvre la voie à la mécanique quantique.

Le deuxième article porte sur le mouvement brownien, qui décrit le comportement aléatoire des particules microscopiques dans un fluide. Einstein déduit de ce phénomène l’existence des atomes, qui étaient encore hypothétiques à l’époque.

Le troisième article expose la théorie de la relativité restreinte, qui réconcilie les lois de la mécanique classique de Newton et de l’électromagnétisme de Maxwell. Einstein postule que la vitesse de la lumière est constante dans le vide, quel que soit le référentiel d’observation, et que les lois de la physique sont les mêmes pour tous les observateurs inertiels. Il en déduit que le temps et l’espace ne sont pas absolus, mais relatifs à l’état de mouvement de l’observateur. Il établit également la célèbre équation $E=mc^2$, qui exprime l’équivalence entre la masse et l’énergie d’un système.

Le quatrième article est un complément au troisième, dans lequel Einstein développe les conséquences de sa théorie sur la masse, l’énergie, l’impulsion et la force.

La théorie de la relativité générale d’Einstein

Entre 1907 et 1915, Einstein travaille à généraliser sa théorie de la relativité restreinte, qui ne s’applique qu’aux référentiels inertiels, c’est-à-dire qui ne subissent pas d’accélération. Il cherche à inclure les effets de la gravitation, qui est une force d’accélération. Il aboutit à la théorie de la relativité générale, qui décrit la gravitation comme une propriété géométrique de l’espace-temps, qui se courbe sous l’influence de la masse et de l’énergie. Einstein prédit ainsi que la lumière est déviée par les champs gravitationnels, ce qui est confirmé par l’observation d’une éclipse solaire en 1919. Il prédit également l’existence des ondes gravitationnelles, qui sont détectées pour la première fois en 2015.

La relativité générale est considérée comme l’une des plus belles théories de la physique, qui a permis de mieux comprendre le fonctionnement de l’univers, des trous noirs aux ondes gravitationnelles, en passant par le Big Bang et la cosmologie.

Einstein et la physique quantique

Einstein a contribué à l’émergence de la physique quantique, qui décrit le comportement des particules élémentaires, mais il n’a jamais été pleinement satisfait de cette théorie. Il la trouvait incomplète et trop probabiliste, et il s’opposait à certaines de ses implications, comme le principe d’incertitude de Heisenberg ou le phénomène d’intrication quantique. Il a notamment formulé le paradoxe EPR, qui met en évidence les contradictions entre la physique quantique et la relativité. Il a cherché toute sa vie à unifier la physique quantique et la relativité générale, dans une théorie du tout, sans succès.

Einstein, un homme engagé

Einstein n’était pas seulement un scientifique, c’était aussi un homme engagé pour la paix et la justice. Il a dénoncé le nazisme, qui l’a contraint à fuir l’Allemagne en 1933, et à s’exiler aux États-Unis, où il a obtenu la nationalité américaine en 1940. Il a participé au projet Manhattan, qui visait à développer la bombe atomique, mais il a regretté son implication après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Il a milité pour le désarmement nucléaire et la création d’une organisation mondiale pour prévenir les conflits. Il a également soutenu le mouvement sioniste, qui visait à créer un État juif en Palestine, mais il a refusé la proposition de devenir le premier président d’Israël en 1952. Il a défendu les droits civiques des Noirs aux États-Unis, et il a été membre du comité d’honneur de la Ligue internationale des droits de l’homme.

La mort d’Einstein

Einstein est mort le 18 avril 1955, à l’âge de 76 ans, à Princeton, aux États-Unis. Il a succombé à une rupture d’un anévrisme de l’aorte abdominale, qu’il avait refusé de se faire opérer. Il a légué ses archives scientifiques à l’Université hébraïque de Jérusalem, et son cerveau à la science. Ses cendres ont été dispersées dans un lieu secret, selon ses volontés. Il a laissé derrière lui une œuvre immense, qui a marqué la physique du XXe siècle, et qui continue à inspirer les chercheurs du monde entier..

Source : conversation avec Bing, 02/12/2023
(1) Albert Einstein — Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Einstein.
(2) Albert Einstein : biographie du physicien, découverte de la relativité. https://www.linternaute.fr/science/biographies/1777964-albert-einstein-biographie-courte-dates-citations/.
(3) Biographie | Albert Einstein – Physicien | Futura Sciences. https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-albert-einstein-205/.
(4) Getty Images. https://www.gettyimages.com/detail/news-photo/german-born-american-physicist-albert-einstein-in-his-study-news-photo/104789600.

 

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UNICEF FOR EVERY CHILD
An 11-year-old Palestinian girl sits on the rubble of a house in Khan Yunis in the Gaza Strip.UNICEF works in over 190 countries and territories to save children’s lives, to defend their rights, and to help them fulfil their potential, from early childhood through adolescence. And we never give up.
 

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Palladio l’artiste

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Voici un article que j’ai écrit sur Palladio, en utilisant les informations trouvées sur le web :

Palladio, un architecte de la Renaissance italienne

Andrea di Pietro della Gondola, plus connu sous le nom de Palladio, est un architecte de la Renaissance italienne, né à Padoue le 30 novembre 1508 et mort à Vicence le 19 août 1580. Il est considéré comme l’un des plus grands architectes de l’histoire, et son influence s’est étendue au-delà de l’Italie, notamment en Angleterre et aux États-Unis. Il est l’auteur d’un traité intitulé Les Quatre Livres de l’architecture, qui expose les principes de son art, fondé sur l’imitation et l’adaptation de l’architecture antique.

La formation et les débuts de Palladio

Palladio commence sa carrière comme sculpteur, après avoir été placé en apprentissage chez un tailleur de pierre à l’âge de treize ans. Il se rend à Vicence en 1524, où il travaille dans l’atelier de Giovanni di Porlezza et Girolamo Pittoni, deux maîtres au style classique proche de celui de Sanmicheli. C’est à Vicence qu’il rencontre le comte Giangiorgio Trissino, un mécène, humaniste, poète et architecte amateur, qui lui donne son surnom de Palladio, en référence au poète latin Palladius. Trissino initie Palladio à l’étude de l’architecture antique, notamment à travers les écrits de Vitruve et d’Alberti. Il l’emmène à Rome en 1541, où Palladio fait des relevés des monuments antiques et les compare avec les textes de Vitruve. Palladio retourne plusieurs fois à Rome dans les années suivantes, pour approfondir ses connaissances et ses dessins.

L’œuvre de Palladio

Palladio réalise son œuvre principalement dans la région de la Vénétie, où il bénéficie du soutien de la République de Venise, qui cherche à affirmer sa puissance et son prestige face aux menaces extérieures. Il construit des villas, des églises, des palais et des monuments publics, en appliquant les règles de l’architecture antique, qu’il adapte aux besoins et aux goûts de ses commanditaires. Il utilise des éléments caractéristiques, comme les ordres classiques, les frontons, les colonnes, les arcades, les loggias, les coupoles, les proportions harmonieuses et les symétries. Il crée des compositions variées et originales, en jouant avec les contrastes, les rythmes, les volumes et les lumières. Il soigne aussi les aspects fonctionnels et techniques de ses bâtiments, en tenant compte du site, du climat, des matériaux et des usages.

Parmi les œuvres les plus célèbres de Palladio, on peut citer :

  • Les villas de Palladio en Vénétie, qui sont des résidences de campagne destinées à l’aristocratie vénitienne. Elles combinent des fonctions agricoles et de loisir, et sont souvent inspirées des temples antiques. Elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996. Parmi les plus connues, il y a la villa Rotonda, la villa Barbaro, la villa Emo, la villa Foscari et la villa Capra.
  • Les églises de Palladio à Venise, qui sont des exemples de l’architecture religieuse de la Renaissance. Elles sont marquées par la sobriété, l’élégance et la monumentalité. Elles témoignent aussi de l’influence de la Contre-Réforme, qui encourageait la diffusion de l’art sacré. Parmi les plus remarquables, il y a la basilique San Giorgio Maggiore, l’église du Redentore, l’église San Francesco della Vigna et l’église Santa Maria della Presentazione.
  • Les palais de Palladio à Vicence, qui sont des exemples de l’architecture civile de la Renaissance. Ils sont caractérisés par la richesse, la variété et l’originalité des façades, qui s’insèrent harmonieusement dans le tissu urbain. Ils reflètent le statut social et le goût artistique de leurs propriétaires. Parmi les plus célèbres, il y a le palais Chiericati, le palais Barbaran da Porto, le palais Valmarana et le palais Thiene.
  • Les monuments publics de Palladio à Vicence, qui sont des exemples de l’architecture culturelle et politique de la Renaissance. Ils sont destinés à accueillir les institutions, les spectacles et les cérémonies de la ville. Ils sont marqués par la grandeur, la majesté et la dignité. Parmi les plus importants, il y a la basilique Palladienne, le théâtre olympique, le ponte San Michele et le logement du Capitaine.

L’influence de Palladio

Palladio a eu une influence considérable sur l’architecture des siècles suivants, tant en Italie qu’à l’étranger. Son traité Les Quatre Livres de l’architecture, publié à Venise en 1570, a été largement diffusé et traduit dans plusieurs langues. Il a servi de modèle et de source d’inspiration pour de nombreux architectes, qui ont repris et adapté ses principes et ses formes. On peut citer, par exemple, Inigo Jones en Angleterre, Claude Perrault en France, Thomas Jefferson aux États-Unis, Karl Friedrich Schinkel en Allemagne ou encore Le Corbusier en Suisse. Le style de Palladio a donné naissance à un courant architectural appelé le palladianisme, qui se caractérise par l’emploi des éléments classiques, la recherche de l’harmonie, la simplicité et la rationalité. Le palladianisme a connu un grand succès, notamment au XVIIIe siècle, et a contribué à la diffusion de l’architecture néoclassique.

 

Reinhold Messner, le roi des 8 000. Des Dolomites à l’Himalaya

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Reinhold Messner est un alpiniste italien de langue allemande, né le 17 septembre 1944 à Bressanone, dans le Tyrol du Sud. Il est considéré comme l’un des plus grands himalayistes du XXe siècle, et le premier à avoir réalisé deux exploits majeurs : l’ascension de l’Everest sans oxygène et la conquête des 14 sommets de plus de 8 000 mètres.

Un pionnier du style alpin

Messner commence à grimper dès son enfance dans les Alpes, notamment dans les Dolomites. Il se fait remarquer par ses ascensions difficiles et audacieuses, comme la face nord des Grandes Jorasses en 1966 ou la face nord-est de l’Eiger en 19682. Il est inspiré par les exploits de Hermann Buhl et de Walter Bonatti, et se forge une éthique de l’alpinisme basée sur le respect de la nature, la légèreté et l’autonomie.

Il applique ces principes dans l’Himalaya, où il se rend pour la première fois en 1970, avec son frère Günther. Ils réussissent la première ascension du Nanga Parbat, mais au prix d’une descente dramatique, où Günther perd la vie dans une avalanche. Ce drame marque profondément Messner, qui en tirera une force mentale exceptionnelle.

En 1975, il réalise avec l’Autrichien Peter Habeler la première ascension du Gasherbrum I en style alpin, c’est-à-dire sans porteurs, sans camps et sans oxygène. C’est une révolution dans l’Himalaya, où le style expédition, avec une logistique lourde et des cordes fixes, est la norme.

L’Everest sans oxygène et en solitaire

En 1978, Messner et Habeler accomplissent l’impensable : ils grimpent l’Everest sans oxygène, alors que beaucoup doutaient de la faisabilité d’une telle entreprise. Ils bénéficient de la logistique d’une expédition allemande jusqu’au col Sud, mais ils atteignent le sommet en autonomie, sans assistance ni radio2. C’est un exploit monumental, qui repousse les limites de l’endurance humaine.

Trois mois plus tard, Messner réalise un autre exploit, encore plus incroyable : il gravit le Nanga Parbat en solitaire, sans autre soutien que sa compagne restée au camp de base. C’est la première fois qu’un 8 000 est gravi en solo, et Messner choisit en plus une nouvelle voie, très difficile, sur la face sud-ouest. C’est une performance inégalée, qui témoigne de son audace et de sa maîtrise technique.

En 1980, il retourne à l’Everest, qu’il gravit à nouveau sans oxygène, mais cette fois en solitaire. Il profite d’une fenêtre météo pendant la mousson, et part du côté tibétain, par la face nord. Il atteint le sommet le 20 août, après avoir passé une nuit sans tente à 8 200 mètres. Il redescend par le même itinéraire, sans rencontrer personne. C’est la première ascension solitaire de l’Everest, et la première traversée intégrale d’un 8 000.

La quête des 14 sommets

Après ces exploits, Messner se lance dans un nouveau défi : gravir tous les sommets de plus de 8 000 mètres de la planète. Il en a déjà cinq à son actif : le Nanga Parbat, le Manaslu, le Gasherbrum I, l’Everest et le K2. Il lui en reste neuf à conquérir.

Il enchaîne les ascensions, en privilégiant le style alpin, le solo ou la cordée réduite, et en évitant l’oxygène. Il ouvre de nouvelles voies, comme la face sud du Dhaulagiri en 1981, la face nord du Kangchenjunga en 1982, ou la face sud-ouest du Makalu en 1986. Il réalise aussi des traversées, comme celle du Gasherbrum I et du Gasherbrum II en 1984, ou celle du Cho Oyu et du Shishapangma en 1985.

Le 16 octobre 1986, il atteint le sommet du Lhotse, son quatorzième et dernier 8 000. Il devient ainsi le premier homme à avoir gravi tous les sommets de plus de 8 000 mètres, sans oxygène et sans répéter de voie. Il devance de peu le Polonais Jerzy Kukuczka, qui achèvera son propre projet en 1987.

Un aventurier aux multiples facettes

Après avoir réalisé son rêve des 14 sommets, Messner ne s’arrête pas pour autant de voyager et de se lancer des défis. Il se consacre pendant vingt ans à la randonnée pédestre, traversant de grandes zones désertiques, comme le Sahara, le Gobi, le Taklamakan ou l’Antarctique. Il est le premier à traverser ce dernier continent à pied, sans traction animale ou mécanique, en passant par le pôle Sud, avec l’Allemand Arved Fuchs, en 1990

Les endroits les plus froids de la planète

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La Terre est une planète aux climats variés, allant des zones tropicales aux zones polaires. Certaines régions sont connues pour leur chaleur extrême, comme le désert du Sahara ou la vallée de la Mort. Mais d’autres sont réputées pour leur froid glacial, qui défie les limites de la vie. Quels sont les endroits les plus froids de la planète ? Où se situent-ils ? Quelles sont les températures les plus basses jamais enregistrées ? Comment les habitants de ces lieux font-ils pour survivre ? Voici un aperçu des endroits où il fait vraiment froid sur Terre.

L’Antarctique, le continent le plus froid

L’Antarctique est le continent le plus froid de la planète, avec une température moyenne de -49°C. C’est aussi le plus sec, le plus venteux et le plus isolé. Il n’y a pas de population permanente, mais seulement des stations de recherche scientifique. L’Antarctique détient le record absolu de la température la plus froide jamais mesurée sur Terre : -93,2°C, enregistrée par un satellite de la NASA en 2010¹. Ce record a été battu par la station russe Vostok, située à 3 488 mètres d’altitude, qui a relevé -89,2°C le 21 juillet 1983². La station américaine Amundsen-Scott, située au pôle Sud, a quant à elle enregistré -82,8°C le 23 juin 1982².

La Sibérie, la région habitée la plus froide

La Sibérie est une vaste région située dans le nord-est de la Russie, qui couvre environ 10 % de la surface terrestre. Elle est connue pour son climat continental extrême, avec des hivers longs et rigoureux. La Sibérie abrite la ville d’Oymyakon, considérée comme la zone habitée la plus froide du monde. Cette ville de 500 habitants a connu une température de -71,2°C en 1926, ce qui reste le record pour une zone habitée³. En moyenne, la température à Oymyakon est de -51,5°C en janvier³. Les habitants de cette ville doivent faire face à de nombreux défis, comme le gel des tuyaux, le manque de végétation, ou le risque d’hypothermie. Ils ont adopté un régime alimentaire riche en viande, notamment de renne, de cheval ou de poisson, pour se donner de la force³.

Le Canada, le pays le plus froid du monde

Le Canada est le pays le plus froid du monde, avec une température moyenne annuelle de -5,6°C. Il est aussi le deuxième plus grand pays du monde, avec une superficie de 9 984 670 km². Le Canada possède de nombreux records en matière de températures les plus froides du monde. Par exemple, Winnipeg est la ville de 500 000 habitants la plus froide en hiver, avec une température moyenne de -18,8°C en janvier⁴. Ottawa est la deuxième capitale la plus froide du monde, après Oulan-Bator en Mongolie, avec une température moyenne de -10,8°C en janvier⁴. Le record de froid au Canada a été enregistré à Snag, dans le territoire du Yukon, le 3 février 1947, avec -63°C⁴.

Les autres endroits très froids du monde

Il existe d’autres endroits très froids du monde, qui ne sont pas forcément situés dans les zones polaires. Par exemple, le mont Everest, le plus haut sommet du monde, situé à la frontière entre le Népal et la Chine, a connu une température de -60°C en 2005⁵. Le village de Verkhoyansk, en Sibérie, a enregistré une température de -67,8°C en 1892, ce qui lui vaut le surnom de “Pôle du froid” avec Oymyakon. Le village de Denali, en Alaska, a subi une température de -59,7°C en 1917, ce qui reste le record pour les États-Unis. Le village de Hic, au Canada, a atteint -63°C en 1975, ce qui est la température la plus basse jamais enregistrée dans l’hémisphère occidental.

Conclusion

Les endroits les plus froids de la planète sont principalement situés dans les régions polaires, comme l’Antarctique ou la Sibérie, mais aussi dans certains pays comme le Canada ou la Chine. Ces endroits sont soumis à des températures extrêmes, qui peuvent descendre en dessous de -90°C. Ces conditions climatiques rendent la vie difficile, voire impossible, pour les êtres vivants. Seuls quelques humains courageux ou contraints vivent dans ces endroits, en s’adaptant tant bien que mal à leur environnement hostile.


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Traversée des Alpes avec des éléphants

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Annibale, ou Hannibal en latin, est un célèbre général carthaginois qui a mené une guerre contre Rome au IIIe siècle avant J.-C. Il est surtout connu pour avoir réalisé l’exploit de traverser les Alpes avec son armée, composée de milliers d’hommes, de chevaux et d’éléphants, pour attaquer l’Italie par le nord.

Le contexte historique

La traversée des Alpes par Annibale s’inscrit dans le cadre de la deuxième guerre punique, qui oppose Carthage et Rome de 218 à 201 av. J.-C. Cette guerre est la suite de la première guerre punique, qui a vu la victoire de Rome sur Carthage et la perte de la Sicile et de la Sardaigne pour cette dernière. Annibale, qui est le fils d’Hamilcar Barca, un grand chef militaire carthaginois, hérite de la haine de son père envers Rome et de son ambition de reconquérir les territoires perdus. Il se lance donc dans une campagne de conquête de l’Espagne, qui est une source de richesses et de soldats pour Carthage. En 219 av. J.-C., il assiège la ville de Sagonte, qui est alliée à Rome, et provoque ainsi le déclenchement de la deuxième guerre punique.

Annibale décide alors de porter la guerre en Italie, en espérant soulever les peuples gaulois et italiens contre Rome. Pour cela, il choisit de prendre un chemin inattendu et audacieux : il traverse la Gaule, franchit le Rhône et escalade les Alpes. Il veut ainsi éviter la flotte romaine, qui domine la mer Méditerranée, et surprendre son ennemi par son arrivée soudaine sur son territoire.

Le déroulement de la traversée

Annibale part de Carthagène, sa capitale en Espagne, avec une armée de 90 000 fantassins, 12 000 cavaliers et 37 éléphants. Il se dirige vers le nord en longeant la côte, puis traverse les Pyrénées. Il affronte ensuite les tribus gauloises qui lui opposent une résistance, notamment les Volques et les Allobroges. Il parvient à se faire des alliés parmi les Gaulois, qui lui fournissent des guides et des renforts. Il atteint le Rhône, qu’il traverse à l’aide de radeaux, malgré la présence d’une armée romaine commandée par Publius Cornelius Scipio, qui arrive trop tard pour l’empêcher de passer.

Malgré tout Annibale continue sa marche vers les Alpes, qu’il atteint à la fin du mois d’octobre 218 av. J.-C. Il doit alors faire face à de multiples difficultés : le froid, la neige, les éboulements, les embuscades des tribus montagnardes, la fatigue et la faim de ses hommes et de ses bêtes. Il perd une grande partie de son armée dans cette traversée, qui dure environ quinze jours. Il ne lui reste plus que 20 000 fantassins, 6 000 cavaliers et quelques éléphants quand il arrive dans la plaine du Pô, en Italie.

Les conséquences de la traversée

Passer les Alpes est un exploit militaire et logistique, qui lui permet de prendre de vitesse et de court les Romains. Il réussit à s’implanter en Italie, où il remporte plusieurs victoires éclatantes, comme à la bataille du Tessin, à la bataille de la Trébie, à la bataille du lac Trasimène et à la bataille de Cannes. Il fait trembler Rome, qui craint de voir sa capitale envahie. Il s’attire aussi la sympathie et le soutien de certains peuples italiens, qui voient en lui un libérateur.

Cependant, la traversée des Alpes a aussi un coût élevé pour Annibale, qui perd une grande partie de ses forces et de ses éléphants, qui sont un symbole de sa puissance. Il ne reçoit pas de renforts suffisants de Carthage, qui est occupée à défendre ses autres fronts. Il ne parvient pas à s’emparer de Rome, qui résiste grâce à son organisation, à sa démographie et à son patriotisme. Il finit par être vaincu par Scipion l’Africain, le fils du premier Scipion, à la bataille de Zama, en 202 av. J.-C., qui met fin à la deuxième guerre punique et consacre la suprématie de Rome sur le monde méditerranéen.

Les sources et les débats sur la traversée

La traversée des Alpes par Annibale est un événement historique qui a suscité l’intérêt et la curiosité de nombreux auteurs antiques et modernes. Les principales sources antiques sont les historiens grecs Polybe et Tite-Live, qui ont écrit au IIe et au Ier siècle av. J.-C., respectivement. Polybe est considéré comme le plus fiable, car il a été le témoin direct de la deuxième guerre punique et qu’il a interrogé des vétérans carthaginois et romains. Tite-Live, quant à lui, s’inspire de Polybe, mais il ajoute aussi des éléments tirés d’autres sources, parfois contradictoires ou légendaires.

Le principal débat qui anime les historiens concerne l’itinéraire exact suivi par Annibale pour traverser les Alpes. Il existe plusieurs hypothèses, qui se fondent sur l’interprétation des textes antiques, sur la géographie des lieux, sur les données archéologiques et sur les reconstitutions expérimentales. Parmi les cols envisagés, on peut citer le col du Petit-Saint-Bernard, le col du Mont-Cenis, le col de la Traversette, le col de Clapier ou le col de Larche. Aucune de ces hypothèses n’est cependant totalement satisfaisante, et le mystère reste entier.

Conclusion

L’exploit de traverser les Alpes avec des éléphants est un épisode marquant de l’histoire antique, qui illustre le génie et l’audace du général carthaginois, mais aussi les limites de sa stratégie. C’est un exploit qui a fasciné et qui fascine encore les historiens, qui cherchent à en percer les secrets. C’est aussi un symbole de la rivalité entre Carthage et Rome, qui se sont disputé la domination du monde méditerranéen.

 

Six explorateurs vers le pôle sud géographique.

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L’expédition Antarctique

C’était le rêve de leur vie : partir à la découverte du continent le plus mystérieux et le plus hostile de la planète, l’Antarctique. Ils étaient six, venus de différents pays et de différents horizons, mais unis par la même passion pour l’aventure et la science. Ils avaient préparé leur expédition pendant des mois, réunissant le matériel, les vivres, les permis et les sponsors nécessaires. Ils avaient choisi de partir en été austral, entre décembre et février, lorsque le soleil ne se couchait jamais et que la température moyenne était de -10°C.

Ils avaient embarqué à bord d’un navire brise-glace, qui les avait déposés sur la côte de la péninsule Antarctique, la partie la plus septentrionale et la plus accessible du continent. De là, ils avaient pris des motoneiges, tirant des traîneaux chargés de leurs affaires. Leur objectif était d’atteindre le pôle Sud géographique, situé à environ 1300 km de leur point de départ, en traversant des paysages de glace et de neige, parsemés de montagnes, de volcans, de crevasses et de lacs souterrains.

Ils avaient prévu de parcourir environ 50 km par jour, en s’arrêtant toutes les deux heures pour se reposer, se réhydrater et se nourrir. Ils avaient également prévu de faire des relevés scientifiques, comme la mesure de l’épaisseur de la glace, la collecte d’échantillons de neige et de roche, ou l’observation de la faune et de la flore. Ils espéraient ainsi contribuer à la connaissance de ce continent, qui joue un rôle crucial dans le climat et l’écosystème de la planète.

Leur expédition n’était pas sans risques. Ils devaient affronter des conditions extrêmes, comme le froid, le vent, l’altitude, la sécheresse et l’isolement. Ils devaient aussi faire face à des dangers potentiels, comme les avalanches, les tempêtes, les chutes, les engelures, les hypothermies, ou les rencontres avec des animaux sauvages, comme les manchots, les phoques, les orques ou les léopards de mer. Ils devaient aussi compter sur leur matériel, qui pouvait tomber en panne, se casser ou se perdre. Ils devaient enfin compter sur eux-mêmes, sur leur courage, leur endurance, leur solidarité et leur moral.

Ils avaient vécu des moments inoubliables, comme le lever du soleil sur les sommets enneigés, le passage du cercle polaire antarctique, la découverte d’une colonie de manchots empereurs, la traversée d’un pont de glace au-dessus d’une crevasse, ou la visite d’une base scientifique abandonnée. Ils avaient aussi vécu des moments difficiles, comme la panne d’une motoneige, la chute d’un traîneau dans une faille, la blessure d’un membre de l’équipe, ou la perte du contact radio avec le navire. Ils avaient surmonté ces épreuves avec détermination, entraide et optimisme.

Après 26 jours de voyage, ils avaient atteint leur but : le pôle Sud géographique, marqué par un drapeau et une plaque métallique. Ils avaient ressenti une immense joie et une grande fierté, en se prenant en photo, en plantant leurs propres drapeaux, et en signant le livre d’or. Ils avaient aussi ressenti une certaine émotion, en pensant aux premiers explorateurs qui avaient foulé ce lieu, comme Roald Amundsen et Robert Falcon Scott, qui avaient mené une course historique et tragique en 1911-1912.

Ils avaient célébré leur exploit en partageant un repas chaud et une bouteille de champagne, qu’ils avaient gardée au frais dans la neige. Ils avaient ensuite passé la nuit dans une tente, avant de reprendre la route le lendemain, en direction de la côte, où les attendait le navire brise-glace. Ils avaient encore 1300 km à parcourir, mais ils étaient confiants et heureux. Ils avaient réalisé leur rêve, et ils avaient vécu une aventure extraordinaire, qu’ils n’oublieraient jamais. Ils avaient exploré l’Antarctique, le continent le plus mystérieux et le plus hostile de la planète, sans peur du froid ou de la nuit.

 

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Les bélugas des alliés inattendus des forces armées.

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Les bélugas sont des cétacés blancs qui vivent dans les eaux froides de l’Arctique et de quelques régions subarctiques. Ils sont connus pour leur intelligence, leur sociabilité et leur capacité à produire des sons variés. Mais saviez-vous qu’ils sont aussi utilisés par certaines forces armées pour accomplir des missions sous-marines ?

Un potentiel militaire découvert pendant la guerre froide

L’intérêt des militaires pour les bélugas remonte à la guerre froide, lorsque les États-Unis et l’Union soviétique se livraient à une course aux armements et à l’espionnage. Les deux superpuissances ont alors cherché à exploiter les aptitudes des mammifères marins, comme les dauphins, les phoques et les bélugas, pour les entraîner à des tâches telles que la détection de mines, la pose de charges explosives, la récupération d’objets ou la surveillance de zones stratégiques.

Les bélugas présentaient plusieurs avantages par rapport aux autres espèces : ils pouvaient supporter le froid, plonger profondément, se faufiler dans des endroits étroits et communiquer avec les humains grâce à leur melon, un organe situé sur leur front qui leur permet de moduler les sons. Ils étaient aussi plus dociles et plus faciles à dresser que les dauphins, qui avaient tendance à s’échapper ou à désobéir.

Selon certaines sources, les bélugas auraient été utilisés par la marine soviétique dans les années 1980, notamment pour patrouiller autour d’une base navale secrète située dans la mer Blanche. Ils auraient aussi été impliqués dans un incident en 1991, lorsque des plongeurs norvégiens auraient été attaqués par un béluga armé d’un couteau fixé à son dos, qui aurait tenté de les repousser d’une zone interdite.

Une pratique controversée qui perdure aujourd’hui

Après la fin de la guerre froide, le programme soviétique de dressage des bélugas aurait été abandonné, faute de financement. Certains bélugas auraient alors été vendus à des delphinariums ou à des centres de recherche, tandis que d’autres auraient été relâchés dans la nature. Cependant, la pratique du dressage des bélugas à des fins militaires n’aurait pas totalement disparu.

En 2019, un béluga portant un harnais marqué « Equipment of St. Petersburg » a été repéré par des pêcheurs norvégiens près de l’île d’Ingøya. L’animal, qui semblait chercher de la nourriture et de l’attention, a été soupçonné d’être un espion russe, ce que Moscou a nié. Selon certains experts, il pourrait s’agir d’un béluga échappé d’un centre de recherche civil ou militaire, ou d’un béluga dressé pour interagir avec les touristes dans le cadre d’un projet commercial.

Par ailleurs, la Chine aurait également développé un programme de dressage de bélugas, dans le but de renforcer sa présence et sa surveillance dans l’Arctique, une région stratégique pour ses intérêts économiques et géopolitiques. Selon un rapport de 2016, la marine chinoise aurait entraîné des bélugas à effectuer des missions de reconnaissance, de placement de capteurs ou de neutralisation de plongeurs ennemis.

Une utilisation dénoncée par les défenseurs des animaux

L’utilisation des bélugas à des fins militaires est vivement critiquée par les défenseurs des animaux, qui dénoncent les conditions de vie et de travail de ces cétacés, ainsi que les risques qu’ils encourent. En effet, les bélugas capturés dans la nature sont soumis à un stress intense, qui peut affecter leur santé et leur comportement. Ils sont ensuite enfermés dans des bassins exigus, où ils sont privés de leur liberté et de leur environnement naturel. Ils sont soumis à un entraînement rigoureux, qui peut les blesser ou les traumatiser. Ils sont exposés à des dangers tels que les filets, les hélices, les armes ou les prédateurs. Ils sont aussi utilisés comme des objets jetables, qui peuvent être abandonnés, vendus ou tués après leur service.

Les défenseurs des animaux appellent donc à mettre fin à cette pratique, et à favoriser la protection et la conservation des bélugas, qui sont des espèces menacées par le réchauffement climatique, la pollution, le braconnage et la perte de leur habitat. Ils plaident pour le respect des droits et du bien-être des bélugas, qui sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux, qui méritent de vivre en paix dans leur milieu naturel.

 

Les élans, les géants des forêts boréales

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Les élans sont les plus grands cervidés du monde, capables de mesurer jusqu’à 2,30 mètres au garrot et de peser plus de 700 kilogrammes. Ils vivent dans les forêts à climat tempéré, dans les zones humides et marécageuses, de l’Asie à l’Amérique du Nord. Ce reportage vous propose de découvrir les secrets de ces animaux majestueux, qui ont su s’adapter à des conditions de vie difficiles et qui font l’objet de nombreuses légendes.

Un corps adapté à son environnement

Les élans ont un corps massif, recouvert d’un pelage brun foncé, qui leur permet de résister au froid et à la neige. Leur tête est allongée, avec un museau pointu et une poche de poils qui pend sous le cou, appelée cloche. Leurs oreilles sont grandes et mobiles, leur conférant une ouïe exceptionnelle. Leurs yeux sont petits et placés sur les côtés, leur offrant une vision panoramique. Leurs pattes sont longues et fines, terminées par quatre sabots palmés, qui leur permettent de se déplacer facilement dans la boue, la neige et l’eau. Les mâles portent sur la tête des bois impressionnants, qui peuvent atteindre 1,60 mètre de largeur et 20 kilogrammes. Ces bois servent à impressionner les femelles et à combattre les rivaux pendant la période de reproduction.

Une alimentation variée et abondante

Les élans sont des herbivores, qui se nourrissent principalement de feuilles, de branches, d’écorces, de plantes aquatiques et de champignons. Ils peuvent consommer jusqu’à 20 kilogrammes de végétaux par jour, en broutant pendant plusieurs heures. Ils sont capables de plonger la tête sous l’eau pour arracher les plantes immergées, et de rester en apnée pendant une minute. Ils ont une dentition adaptée à leur régime alimentaire, avec des incisives tranchantes pour couper les végétaux, et des molaires plates pour les broyer. Ils ont aussi un estomac à quatre compartiments, qui leur permet de digérer la cellulose.

Une reproduction rythmée par les saisons

Les élans se reproduisent à l’automne, entre septembre et octobre, lorsque les jours raccourcissent et que les températures baissent. Les mâles se mettent à la recherche des femelles, en émettant des brames puissants et en marquant leur territoire avec leur urine. Les femelles répondent par des mugissements, qui attirent les prétendants. Les mâles se battent alors entre eux, en se heurtant les bois, pour gagner le droit de s’accoupler. La femelle accepte le mâle le plus fort, et s’accouple avec lui pendant quelques jours. La gestation dure environ huit mois, et la femelle met bas un ou deux faons, parfois trois, au printemps. Les faons sont couverts de taches blanches, qui leur servent de camouflage. Ils sont capables de se lever quelques minutes après leur naissance, et de suivre leur mère. Ils sont sevrés au bout de six mois, mais restent avec leur mère jusqu’à l’âge de un an.

Une vie solitaire et discrète

Les élans sont des animaux solitaires, qui ne vivent en groupe que pendant la période de reproduction ou lorsqu’ils se rassemblent autour d’une source de nourriture. Ils sont plutôt actifs à l’aube et au crépuscule, et se reposent pendant la journée. Ils sont très discrets, et évitent le contact avec les humains. Ils n’ont pas de prédateurs naturels, à part le loup et l’ours, qui s’attaquent surtout aux jeunes ou aux individus affaiblis. Ils peuvent se défendre avec leurs bois, leurs sabots ou leurs dents. Ils sont capables de courir à plus de 50 kilomètres à l’heure, et de nager à plus de 10 kilomètres à l’heure. Ils peuvent parcourir de longues distances, en fonction de la disponibilité de la nourriture et du climat.

Une espèce menacée par l’homme

Les élans sont des animaux protégés, qui font l’objet de mesures de conservation et de réintroduction dans certains pays. Ils sont menacés par la destruction de leur habitat, due au défrichage des forêts, à la construction de routes ou de barrages, ou à la pollution des cours d’eau. Ils sont aussi victimes du braconnage, pour leur viande, leur peau ou leurs bois. Ils sont également sensibles aux maladies, aux parasites et aux accidents de la route. Le réchauffement climatique a également un impact sur leur comportement, en modifiant la durée et la fréquence de leurs migrations, ou en les rendant plus vulnérables aux insectes. Les élans sont des indicateurs de la santé des écosystèmes, et leur préservation est essentielle pour la biodiversité.

Elan

 

Les Andes, la plus longue chaîne de montagnes du monde

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Les Andes sont une chaîne de montagnes qui s’étend sur environ 7 000 kilomètres le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Elles traversent sept pays : le Venezuela, la Colombie, l’Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l’Argentine. Elles sont le résultat de la collision entre les plaques tectoniques sud-américaine et pacifique, qui a commencé au Mésozoïque et se poursuit encore aujourd’hui. Les Andes sont la plus haute chaîne de montagnes d’Amérique, avec des sommets qui dépassent 6 000 mètres d’altitude, comme l’Aconcagua, le point culminant à 6 962 mètres¹. Elles font partie de la ceinture de feu du Pacifique, une zone d’intense activité volcanique et sismique, qui provoque des éruptions et des tremblements de terre fréquents.

La diversité des paysages et des climats

Les Andes présentent une grande diversité de paysages et de climats, en fonction de la latitude, de l’altitude, de l’orientation et de la proximité de l’océan. On peut distinguer plusieurs régions :

  • Les Andes septentrionales, qui vont du Venezuela à l’Équateur, sont formées de trois cordillères parallèles, séparées par des vallées et des bassins. Elles sont couvertes de forêts tropicales humides, de savanes et de paramos, des écosystèmes de haute montagne. Elles abritent de nombreux volcans actifs, dont le Chimborazo, qui est le point le plus éloigné du centre de la Terre, en raison du renflement équatorial².
  • Les Andes centrales, qui vont du Pérou à la Bolivie, sont dominées par l’Altiplano, un haut plateau situé entre 3 000 et 4 000 mètres d’altitude, entouré de deux cordillères. L’Altiplano est un désert froid, ponctué de lacs salés, de marais et de volcans. C’est le berceau de la civilisation inca, qui a laissé de nombreux vestiges, comme le Machu Picchu. L’Altiplano est aussi le lieu de vie de millions de personnes, qui pratiquent l’agriculture, l’élevage et l’exploitation minière.
  • Les Andes méridionales, qui vont de la Bolivie au sud du Chili et de l’Argentine, sont caractérisées par une asymétrie entre la cordillère occidentale, plus étroite et plus aride, et la cordillère orientale, plus large et plus humide. La cordillère occidentale est le siège d’un volcanisme actif, avec des sommets comme le Llullaillaco, le plus haut volcan du monde à 6 739 mètres³. La cordillère orientale est traversée par de profonds canyons, comme celui du Colca, et par des vallées fertiles, où se développent la viticulture et l’arboriculture. Au sud du 40e parallèle, les Andes se fragmentent en archipels et en fjords, sous l’influence du climat océanique.

La richesse de la biodiversité et des cultures

Les Andes abritent une biodiversité exceptionnelle, avec des espèces endémiques, c’est-à-dire qui n’existent nulle part ailleurs. On y trouve par exemple le condor des Andes, le plus grand oiseau volant du monde, le lama, le guanaco, l’alpaga et la vigogne, des camélidés domestiqués ou sauvages, le puma, le tapir, le tatou, le colibri, l’orchidée, la pomme de terre, le quinoa, le cacao, etc. Les Andes sont aussi le foyer de nombreuses cultures, qui ont su s’adapter aux conditions environnementales et aux influences extérieures. On y parle des langues indigènes, comme le quechua et l’aymara, mais aussi l’espagnol et le portugais. On y pratique des religions ancestrales, comme le culte de la Pachamama, la Terre-Mère, mais aussi le christianisme. On y célèbre des fêtes traditionnelles, comme l’Inti Raymi, le solstice d’hiver, mais aussi des fêtes modernes, comme le carnaval. Les Andes sont donc un espace de diversité et de métissage, qui témoigne de la richesse du patrimoine naturel et culturel de l’Amérique du Sud.

Les Andes

Voici un article que j’ai écrit sur les sommets des Andes, en utilisant les informations trouvées sur le web :

Les sommets des Andes, des géants de pierre et de feu

Les Andes sont la plus longue chaîne de montagnes du monde, qui s’étire sur environ 7 000 kilomètres le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Elles sont le résultat de la collision entre les plaques tectoniques sud-américaine et pacifique, qui a soulevé et plissé les roches sédimentaires, métamorphiques et magmatiques. Les Andes sont aussi le siège d’un volcanisme actif, lié à la subduction de la plaque pacifique sous la plaque sud-américaine. Les Andes comptent plus de 40 sommets au-dessus de 6 000 mètres d’altitude, qui font partie des plus hautes montagnes du monde après celles de l’Himalaya¹.

Les sommets les plus élevés

Le sommet le plus élevé des Andes est l’Aconcagua, situé en Argentine, à la frontière avec le Chili. Il culmine à 6 962 mètres d’altitude, ce qui en fait le point le plus haut de l’hémisphère sud et du continent américain². L’Aconcagua est un sommet non volcanique, formé par l’accumulation de sédiments marins et continentaux. Il est entouré de glaciers, dont le plus grand est le glacier des Polonais, qui s’étend sur 8 kilomètres de long. L’Aconcagua est un sommet très convoité par les alpinistes, qui doivent affronter le froid, le vent et le manque d’oxygène.

Le deuxième sommet le plus élevé des Andes est le Nevado Ojos del Salado, situé à la frontière entre l’Argentine et le Chili. Il atteint 6 893 mètres d’altitude, ce qui en fait le plus haut volcan du monde². Son nom signifie « neigeux aux yeux salés », en référence aux lacs salés qui se trouvent à proximité de son cratère. Le Nevado Ojos del Salado est un volcan actif, mais qui n’a pas connu d’éruption depuis plus de 1 000 ans. Il est recouvert de neige et de glace, et abrite le plus haut lac du monde, à 6 390 mètres d’altitude.

Le troisième sommet le plus élevé des Andes est le Monte Pissis, situé en Argentine, dans la province de La Rioja. Il culmine à 6 792 mètres d’altitude, ce qui en fait le troisième plus haut volcan du monde². Son nom rend hommage au géologue français Paul Pissis, qui a exploré la région au XIXe siècle. Le Monte Pissis est un volcan éteint, qui présente un cratère de 500 mètres de diamètre. Il est situé dans la Puna de Atacama, un haut plateau désertique, où les précipitations sont très rares.

Les sommets les plus remarquables

Parmi les nombreux sommets des Andes, certains se distinguent par leur beauté, leur histoire ou leur singularité. Voici quelques exemples :

  • Le Chimborazo, situé en Équateur, est le plus haut sommet du pays, avec 6 268 mètres d’altitude. Il est aussi le point le plus éloigné du centre de la Terre, en raison du renflement équatorial. Le Chimborazo est un volcan endormi, qui a été gravi pour la première fois en 1880 par le Britannique Edward Whymper. Il est considéré comme une montagne sacrée par les peuples indigènes, qui lui attribuent des pouvoirs magiques².
  • Le Huascarán, situé au Pérou, est le plus haut sommet de la cordillère Blanche, avec 6 768 mètres d’altitude. Il est formé de deux pics, le Huascarán Nord et le Huascarán Sud, reliés par une arête. Le Huascarán est un sommet non volcanique, qui domine le parc national du Huascarán, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est le théâtre d’un drame en 1970, lorsqu’un séisme provoque un glissement de terrain qui détruit la ville de Yungay et fait plus de 20 000 morts².
  • Le Llullaillaco, situé à la frontière entre l’Argentine et le Chili, est le plus haut volcan actif du monde, avec 6 739 mètres d’altitude. Son nom signifie « eau de feu » en quechua. Le Llullaillaco est un volcan de type explosif, qui a connu sa dernière éruption en 1877. Il est célèbre pour avoir été le lieu de sacrifices humains par les Incas, qui y ont enterré trois enfants momifiés, découverts en 1999 par une expédition archéologique³.

Le Tibet

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  • Le Tibet est une région d’Asie située sur le plateau du même nom, au nord de l’Himalaya. Il est habité par les Tibétains et d’autres peuples, et possède une culture et une histoire riches et complexes.
  • Le Tibet est souvent appelé « le Toit du Monde », car il a une altitude moyenne de 4 200 mètres et son plus haut sommet, l’Everest, culmine à 8 849 mètres¹. Le Tibet est aussi qualifié de « château d’eau de l’Asie » car les plus grands fleuves du continent asiatique le traversent dans leur cours supérieur².
  • Le Tibet est une région géographique, ethnique et culturelle, qui comprend trois régions traditionnelles : l’Ü-Tsang, l’Amdo et le Kham. Le terme tibétain se nomme Bod et signifie « Haut-Pays ».
  • Le Tibet est également une entité politique, dont le statut est controversé entre la Chine, qui le considère comme une partie intégrante de son territoire, et le gouvernement tibétain en exil, qui revendique son indépendance ou son autonomie.
  • La capitale historique et culturelle du Tibet est Lhassa, où se trouve le palais du Potala, ancienne résidence des dalaï-lamas, les chefs spirituels et temporels du Tibet.
  • Les Tibétains parlent un des trois dialectes du tibétain, une langue de la famille tibéto-birmane, et pratiquent majoritairement le bouddhisme tibétain, une forme de bouddhisme vajrayana, qui accorde une grande importance aux rituels, aux symboles et aux lamas.
  • L’histoire du Tibet est marquée par les influences de ses voisins, la Chine, l’Inde, la Mongolie et le Népal, mais aussi par sa volonté de préserver son indépendance et son identité. Les premières traces de civilisation au Tibet remontent au VIIe siècle av. J.-C., avec l’émergence du royaume de Kiraat, qui s’étendait sur l’est du pays. Au VIIe siècle, le roi Songtsen Gampo unifia le Tibet et fonda l’empire du Tibet, qui s’étendit jusqu’au Népal, au Bengale, au Cachemire et à la Chine. Il fit construire le palais du Potala et le temple de Jokhang, et introduisit l’écriture tibétaine, basée sur l’alphabet indien. L’empire du Tibet connut son apogée au VIIIe siècle, sous le règne du roi Trisong Detsen, qui fit du bouddhisme la religion officielle du pays, et invita le maître indien Padmasambhava, qui fonda l’école nyingmapa, la plus ancienne du bouddhisme tibétain. L’empire du Tibet s’effondra au IXe siècle, à la suite de guerres civiles et de l’invasion des Mongols. Le Tibet entra alors dans une période de fragmentation politique et de déclin religieux, qui dura jusqu’au XIe siècle. Au XIe siècle, le Tibet connut un renouveau du bouddhisme, grâce à l’arrivée de nouveaux maîtres indiens, comme Atisha, qui fonda l’école kadampa, et à la traduction de nombreux textes sanskrits. De nouvelles écoles du bouddhisme tibétain apparurent, comme la sakya, la kagyu et la gelug, qui se distinguèrent par leurs doctrines, leurs pratiques et leurs lignées de maîtres. Au XIIIe siècle, le Tibet fut intégré à l’empire mongol, qui lui accorda une certaine autonomie religieuse et politique. Le chef de l’école sakya, Sakya Pandita, devint le représentant du Tibet auprès du grand khan Möngke, et reçut le titre de vice-roi du Tibet. Au XIVe siècle, le moine Tsongkhapa réforma le bouddhisme tibétain et fonda l’école gelug, qui devint la plus influente du Tibet. Il établit le système des tulkus, ou lamas réincarnés, qui permettait de perpétuer la lignée des maîtres. Parmi les tulkus les plus célèbres, on compte les dalaï-lamas, les panchen-lamas et les karmapas. Au XVIIe siècle, le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso, unifia le Tibet sous son autorité et reçut le soutien de l’empereur mongol Güshri Khan, qui lui conféra le titre de roi du Tibet. Il fit construire le palais du Potala et établit le gouvernement du Ganden Phodrang, qui dirigea le Tibet jusqu’en 1959. Il instaura également une relation de patronage avec l’empereur chinois de la dynastie Qing, Shunzhi, qui lui reconnut le titre de dalaï-lama et le droit de gouverner le Tibet. Au XVIIIe siècle, le Tibet fut envahi à plusieurs reprises par les Dzoungars, les Népalais et les Chinois, qui tentèrent d’imposer leur influence sur le pays. Le 7e dalaï-lama, Kelsang Gyatso, fut exilé en Chine par l’empereur Qianlong, qui nomma le 6e panchen-lama, Lobsang Palden Yeshe, comme régent du Tibet. Le 8e dalaï-lama, Jampel Gyatso, fut restauré sur le trône par l’empereur Jiaqing, qui lui accorda le titre de roi du Tibet. Le 9e dalaï-lama, Lungtok Gyatso, mourut à l’âge de 10 ans, sans avoir été intronisé. Le 10e dalaï-lama, Tsultrim Gyatso, fut intronisé à l’âge de 18 ans, mais mourut deux ans plus tard. Le 11e dalaï-lama, Khedrup Gyatso, fut intronisé à l’âge de 17 ans, mais mourut quatre ans plus tard. Le 12e dalaï-lama, Trinley Gyatso, fut intronisé à l’âge de 18 ans, mais mourut trois ans plus tard. Le 13e dalaï-lama, Thubten Gyatso, fut intronisé à l’âge de 25 ans, et régna pendant 44 ans. Il renforça l’autonomie du Tibet face à la Chine, qui était affaiblie par la révolution de 1911 et l’invasion japonaise. Il modernisa le pays et établit des relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne, la Russie, le Népal et l’Inde. Il proclama l’indépendance du Tibet en 1913, mais celle-ci ne fut pas reconnue par la Chine ni par la communauté internationale. Il mourut en 1933, en laissant un testament qui annonçait l’invasion du Tibet par la Chine. Le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, fut reconnu à l’âge de 2 ans, et intronisé à l’âge de 15 ans. Il dut faire face à la menace de la Chine communiste, qui envahit le Tibet en 1950 et imposa l’accord en 17 points, qui reconnaissait la souveraineté de la Chine sur le Tibet, mais lui accordait une certaine autonomie. Le 14e dalaï-lama tenta de négocier avec le président Mao Zedong, mais les relations se détériorèrent à la suite du soulèvement tibétain de 1959, qui fut réprimé par l’armée chinoise. Le 14e dalaï-lama s’enfuit en Inde, où il établit le gouvernement tibétain en exil, qui revendique la souveraineté du Tibet. Il reçut le prix Nobel de la paix en 1989, pour son action non-violente en faveur de la liberté du Tibet. Il renonça à son pouvoir politique en 2011, et transmit celui-ci au.