Mike Tyson

Mike Tyson avant un combat. Photo Michel Comte
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Le podcast de Martine: Mark dresseur de chevaux

Martine : Bonjour à tous et bienvenue dans Le Rancher, le podcast qui vous fait découvrir, aujourd’hui, les coulisses du monde du dressage de chevaux ! Nous accueillons Mark, l’un des dresseurs les plus réputés. Bonjour Mark et merci d’être avec nous.

Mark : Merci Martine, c’est un plaisir d’être ici.

Martine : Mark, vous avez grandi dans une famille de dresseurs professionnels. Pouvez-vous nous parler de vos débuts et de ce qui vous a donné cette passion pour les chevaux ?

Mark : Bien sûr. Les chevaux ont toujours fait partie de ma vie. Mes parents étaient dresseurs et j’ai été bercé dans ce milieu dès mon plus jeune âge. J’ai commencé à monter à l’âge de 5 ans et très vite, une connexion particulière s’est créée entre les chevaux et moi. J’adorais passer du temps avec eux, les observer, les caresser. C’est cette proximité qui a fait naître ma passion.

Martine : C’est fascinant. Et le dressage en lui-même, qu’est-ce qui vous plaît tant ?

Mark : Le dressage est un art qui demande énormément de patience, de douceur mais aussi de fermeté. Il faut savoir gagner la confiance du cheval, entrer en communication avec lui par le langage corporel et les aides subtiles. Quand cette connexion opère, c’est un sentiment grisant de créer une véritable harmonie avec l’animal. Chaque cheval a sa personnalité, il faut s’adapter à lui. C’est un défi permanent mais tellement gratifiant.

Martine : On imagine que votre métier demande des qualités particulières au quotidien. Qu’est-ce qui vous semble essentiel ?

Mark : La persévérance et l’humilité sont clés. On n’arrête jamais d’apprendre avec les chevaux. Il faut aussi beaucoup d’empathie et de psychologie animale pour bien les comprendre et créer un lien de confiance durable. Enfin, la passion doit être présente chaque jour car c’est un métier prenant physiquement et mentalement. Mais rien ne vaut cette sensation de connexion profonde avec le cheval.

Martine : Des valeurs superbes transmises de génération en génération ! Une autre question m’est venue à l’esprit Mark, à propos du lien particulier qu’entretiennent les peuples natifs américains avec les chevaux. En tant qu’expert, qu’en pensez-vous ?

Mark : C’est un lien effectivement très fort et respecté. Pour les tribus des plaines en particulier, le cheval a joué un rôle primordial dans leur mode de vie nomade et leur économie basée sur la chasse au bison. Au-delà de l’utilité pratique, une véritable relation spirituelle et de vénération s’est développée entre l’homme et l’animal.

Les chevaux étaient considérés comme des êtres sacrés, dotés d’une force et d’une intelligence particulières à respecter. Cette connexion se traduisait dans les cérémonies, les chants, les peintures rupestres. Un cheval se voyait attribuer un nom empreint de signification spirituelle.

Aujourd’hui encore, cette tradition demeure profondément ancrée dans la culture amérindienne. Le cheval reste un vecteur d’identité et de lien avec les ancêtres. De nombreuses Nations perpétuent les pratiques de dressage en douceur, basées sur le respect mutuel.

Martine : C’est passionnant de découvrir cette dimension presque mystique du rapport homme-cheval. Un héritage culturel et spirituel extrêmement précieux qui perdure. Merci Mark pour cet éclairage !

Mark : Avec plaisir Martine, c’était un honneur d’en parler.
Martine : Mark, une question qui me vient à l’esprit concernant le dressage. Existe-t-il certaines races de chevaux qui sont réputées pour être plus faciles à dresser que d’autres ?

Mark : Oui, en effet, il y a quelques races qui se démarquent par leur prédisposition au dressage. Cela s’explique par leur intelligence, leur docilité naturelle et leurs capacités d’apprentissage.

Parmi les meilleures, on peut citer le pur-sang arabe. Doté d’une grande sensibilité, il est très réactif aux aides et facile à canaliser. Le lipizzan, dressé depuis des siècles, possède également des qualités exceptionnelles pour le travail aux longues rênes grâce à sa douceur et son agilité.
L’appaloosa, race typique des Amérindiens, est particulièrement apprécié pour sa forte volonté d’apprendre et de collaborer avec le dresseur. Et bien sûr, le cheval de trait ardennais, d’un calme légendaire, se révèle être un excellent partenaire pour l’apprentissage des bases.

Martine : Intéressant ! On imagine que d’autres facteurs comme le tempérament individuel du cheval ou sa socialisation jouent aussi un rôle clé ?

Mark : Absolument Martine. Même au sein d’une race réputée facile, chaque cheval reste un individu unique. Son vécu, son éducation précoce influenceront grandement son aptitude au dressage. Un cheval élevé dans un environnement positif et exposé tôt au contact sera plus à même de bien réagir. C’est un savant mélange entre les prédispositions de la race et le caractère propre du cheval.

Martine : Un travail d’expert en somme pour arriver à créer cette fameuse connexion dont vous nous avez parlé. Mark, vous m’avez évoqué précédemment avoir travaillé un temps dans un cirque avec des chevaux dressés. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette expérience ?

Mark : Ah oui, cette période dans ma jeunesse a été riche en enseignements ! J’ai eu la chance d’intégrer pendant deux ans la troupe équestre d’un grand cirque itinérant. Une opportunité incroyable pour un jeune dresseur comme moi à l’époque.

Dans le cirque, le cheval est une véritable vedette. Les numéros équestres sont attendus et admirés par le public. La pression était forte pour obtenir une prestation parfaite à chaque représentation. Pas droit à l’erreur !

J’ai appris à travailler des chevaux de races différentes simultanément, ce qui demande beaucoup de polyvalence. Adapter sa communication, ses techniques en fonction de chaque équidé. Un défi de tous les instants !

Mais au-delà du dressage pur, j’ai également été formé aux chorégraphies millimétrées, aux passages en musique, aux déplacements furtifs dans l’arène. Bref, tout un art de la mise en scène très spécifique au cirque.

Martine : Je n’imagine pas la concentration et l’exigence requises ! Le moindre imprévu pouvait tout faire basculer.

Mark : Exactement ! Heureusement, la préparation était draconian, les échauffements interminables. Mais c’est ce qui fait aussi la magie du spectacle. Être à ce niveau d’excellence et de connexion avec les chevaux, ressentir leur excitation avant d’entrer en piste… Des moments inoubliables !

Martine : On rêverait presque d’être à votre place sur la piste de ce cirque ! Une belle expérience fondatrice qui vous a certainement apporté de précieux enseignements pour la suite.

Mark : Vous avez parfaitement raison Martine. Je garde un souvenir ému de cette aventure qui a façonné l’artiste-dresseur que je suis devenu.

Martine : Mark, vous m’avez également confié que vous étiez pratiquement imbattable pour retrouver et ramener des chevaux qui avaient pris la fuite. Une véritable spécialité de votre part à ce que j’ai compris ! Pouvez-vous nous en dire plus ?

Mark : Ah oui, en effet, c’est une facette un peu méconnue mais ô combien capitale de mon métier ! Récupérer des chevaux échappés demande un véritable sens de la traque et une excellente psychologie animale.

Lorsqu’un cheval prend la clé des champs, son instinct de fuite est décuplé. Il peut parcourir des kilomètres en peu de temps, effrayé par tout ce qui l’entoure. La première étape est de repérer ses traces, ses débuts d’itinéraires pour essayer d’anticiper sa trajectoire.

J’ai appris à analyser les comportements, les habitudes de chaque animal. Certains vont chercher à rejoindre leur boxe par les chemins connus, d’autres fuiront le plus loin possible par pure terreur. Il faut sans cesse s’adapter.

La récupération en elle-même est un véritable exercice de douceur et de persuasion. Approcher le cheval sans l’effrayer davantage, en douceur, lui parler pour l’apaiser. Etablir un lien de confiance pour qu’il accepte de me suivre sans résistance.

Martine : Un vrai travail de pisteur en somme ! Quelle concentration et quelle maîtrise de vos émotions cela requiert pour ne pas précipiter la fuite du cheval.

Mark : Absolument Martine. La patience et le calme sont primordiaux. Chaque cheval est différent, certains peuvent être récupérés en quelques minutes, d’autres après des heures d’approche lente et minutieuse. Mais c’est ce défi qui est passionnant, réussir à ramener l’animal sain et sauf à chaque fois. Une fierté immense à chaque fois !

Martine : On imagine les propriétaires extrêmement soulagés et admiratifs de votre talent à ces moments-là ! Une compétence rare et précieuse. Merci encore pour ces explications fascinantes. Mark, vous qui êtes un passionné du dressage dans le respect du cheval, je me demandais pourquoi vous n’avez jamais été fasciné par les méthodes de dressage plus traditionnelles, voire critiquées par certains comme étant trop dures ?

Mark : C’est une excellente question Martine. En effet, dès mes débuts, j’ai eu la chance d’être formé aux méthodes les plus douces et respectueuses de l’animal. Mes parents m’ont très vite sensibilisé aux limites des vieilles pratiques basées sur la contrainte et la domination.

Le dressage traditionnel repose sur l’idée que le cheval doit être soumis par la force à la volonté du dresseur. On utilisait énormément les cravaches, les aides très dures et même parfois la privation pour obtenir l’obéissance.

Or, nous savons aujourd’hui que ces méthodes, en plus d’être maltraitantes, sont contre-productives. Elles brisent la confiance du cheval qui devient craintif et se ferme complètement. Impossible d’obtenir alors une connexion saine.

A l’inverse, développer une complicité par le renforcement positif, la douceur et la communication permet de libérer les immenses capacités du cheval. Il comprend bien mieux, apprend plus vite et prend plaisir à collaborer.

Martine : Une véritable approche d’intelligence émotionnelle en somme. Fascinant de voir comment nos connaissances en matière de psychologie animale ont révolutionné cette discipline.

Mark : Tout à fait Martine. C’est une évolution essentielle où le bien-être et le respect priment. Le dressage ne sera jamais une contrainte mais plutôt un exercice de confidence mutuelle entre deux esprits. Une belle philosophie à perpétuer.

Martine : Des valeurs inspirantes qui donnent une toute autre dimension à votre art. Merci infiniment pour cet éclairage Mark !
Martine : Mark, lors de notre précédent entretien, vous m’avez fait une recommandation qui m’a marquée concernant l’acquisition d’un cheval. Vous avez insisté sur le fait qu’il faut être certain de pouvoir le voir tous les jours si l’on veut un cheval. Pouvez-vous nous expliquer cette philosophie ?

Mark : Avec plaisir Martine. C’est en effet un point essentiel trop souvent négligé par les futurs propriétaires. Avoir un cheval, c’est bien plus qu’un loisir ou un objet de collection. C’est avant tout un engagement sur le long terme envers un être vivant et sensible.

Le cheval a besoin d’un contact quotidien avec son humain référent pour créer un lien solide et durable. Sans cette présence régulière, le manque d’interactions et d’activité va le rendre anxieux, frustré, voire agressif. On ne peut pas se contenter de le voir 1 ou 2 fois par semaine.

Au quotidien, sa vie en boxe ou au pré doit être rythmée par les soins, les séances d’exercice, les moments de complicité. C’est ainsi qu’il restera équilibré et épanoui. Tout comme un animal de compagnie, le cheval a besoin qu’on s’occupe de lui avec constance et dévouement.

Martine : On comprend mieux cette exigence qui peut sembler excessive au premier abord. Mais c’est rassurant de voir à quel point vous prenez à cœur le bien-être animal !

Mark : Exactement Martine. Trop souvent, les gens sont attirés par la beauté du cheval sans réaliser les contraintes derrière. Alors avant tout achat, mieux vaut être honnête avec soi-même sur ses disponibilités. Un cheval ne doit jamais être une acquisition prise à la légère. Son épanouissement et sa santé en dépendent.

Martine : Un discours plein de sagesse qui montre l’étendue de vos convictions. Mark, quelle est votre opinion sur ces mini-chevaux qui semblent faire fureur en ce moment ? Cette nouvelle race de petits équidés mignons mais avant tout des chevaux à part entière ?

Mark : Ah, vous faites référence aux célèbres “chevaux miniatures” ou miniatures horses en anglais ! C’est en effet un phénomène assez récent qui soulève pas mal de questions.

Dans les faits, ces mini-chevaux sont issus de croisements très anciens ayant permis de fixer un gène de nanisme. Ils mesurent généralement entre 60 et 90 cm au garrot à l’âge adulte. Une taille similaire à celle d’un poney, mais avec des caractéristiques typiques du cheval.

D’un point de vue comportemental et physique, ils ont bel et bien de nombreux traits chevalins. Leur force, leur endurance, leur robe, leurs allures sont proches des races classiques. Mais leur format réduit évidemment attire l’œil et suscite la curiosité du grand public.

Martine : Je comprends votre point de vue. Même s’ils sont adorables, on ne peut donc pas juste les considérer comme des animaux de compagnie géants.

Mark : C’est exactement ça Martine. Bien que leur petite taille puisse amuser, les mini-chevaux restent avant tout de véritables équidés qui méritent le même respect et les mêmes attentions qu’un cheval standard.

Ils ont les mêmes besoins en termes de soins, d’espace, d’exercice et d’interaction sociale. Les surexploiter pour leur côté mignon ou les négliger serait une grave erreur. Leur bien-être passe avant tout par leur reconnaissance en tant que chevaux à part entière.

Martine : Un discernement bienvenu qui rappelle que derrière le visage craquant se cache un animal aux besoins spécifiques. Merci encore pour cet éclairage très complet!

Mark : Je vous en prie Martine, c’est un plaisir de partager ma passion pour ces superbes athlètes, quelle que soit leur taille !

Martine : Mark, j’ai une dernière question un peu décalée pour vous aujourd’hui ! C’est une interrogation que je me plais souvent à poser à mes invités. Si vous deviez aller vivre seul sur une île déserte, mais qu’on vous autorise à emmener un unique cheval avec vous, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

Mark : *rires* Une sacrée question Martine ! Laissez-moi réfléchir un instant… Sur une île déserte, les conditions de vie seraient rudes et imprévisibles. Il me faudrait un cheval robuste, courageux et polyvalent, capable de s’adapter à toutes les situations.

Dans ces conditions extrêmes, je pense que mon choix se porterait sur un pur-sang arabe. Cette race légendaire allie parfaitement endurance, intelligence et mental d’acier. Leur frugalité légendaire serait un atout de poids pour vivre sur des ressources limitées.
Mais surtout, les arabes sont réputés pour leur formidable lien avec l’homme. Sur une île déserte, créer une relation de confiance absolue avec mon unique compagnon serait vital. L’arabe, avec son incroyable sensibilité et sa douceur, me semble idéal pour développer ce lien unique.
Martine : Une excellente analyse comme toujours Mark ! On imagine aisément le pur-sang arabe comme le partenaire idéal pour affronter cette aventure extrême à vos côtés.
Mark : Exactement ! Ensemble, nous pourrions compter l’un sur l’autre dans n’importe quelle situation. Chasser, explorer, se déplacer… Je sais que je pourrais avoir une confiance aveugle en mon arabe. Et puis, quelle beauté et quelle noblesse pour un peu de réconfort sur cette île !

Martine : Un choix plein de sagesse et de poésie à la fois ! Merci encore pour ce beau moment d’évasion. Mark, après toutes ces années dans le milieu équestre, vous avez certainement eu le temps d’apprécier de nombreuses races de chevaux différentes. Mais je me demandais, quelles seraient vos trois races préférées, et pourquoi ?

Mark : Excellente question Martine ! C’est vrai qu’avec le temps, on finit par développer quelques coups de cœur parmi toutes ces merveilleuses races. Si je devais n’en retenir que trois, ce serait :

Premièrement, le frison. Cette race originaire des Pays-Bas m’a toujours fasciné avec sa robe noire ébène et sa crinière épaisse tellement caractéristique. Mais au-delà de son apparence unique, c’est un cheval puissant, docile et d’une grande douceur. Un véritable gentil géant !

Deuxièmement, le barbe. Originaire des régions désertiques du Maghreb, ce cheval a pour moi tout le prestige et la noblesse d’une race ancestrale. Sobre, endurant, fier, le barbe respire la force tranquille. Et quelle grâce lorsqu’il se cabre ! Un incontestable coup de cœur.

Enfin, le quarter horse, la célèbre race américaine. Rapide, athlétique, ce cheval a tout pour plaire avec son mental d’acier et son potentiel de travail hors-normes. Peu de races peuvent se targuer d’une telle polyvalence dans toutes les disciplines équestres.
Martine : Un superbe choix qui montre bien votre éclectisme ! J’imagine que derrière ces coups de cœur se cachent aussi de belles histoires et rencontres particulières ?
Mark : Vous avez parfaitement raison Martine. Chacune de ces races m’a marqué par des moments forts, des chevaux d’exception croisés sur ma route. Comme cette jument barbe d’un courage incroyable, ou ce quarter horse d’une intelligence rare… Autant de liens uniques qui rendent chaque race si spéciale à mes yeux.

Martine : C’est toujours un régal de vous entendre partager avec autant de passion ! Merci encore pour cet aperçu de vos favoris, à bientôt pour de nouvelles aventures équestres !

Martine: Chers auditeurs et auditrices, nous arrivons malheureusement à la fin de cet épisode du Rancher. Quelle riche discussion nous avons eue aujourd’hui avec notre invité de marque, Mark Collins !

Un immense merci à Mark d’avoir partagé avec autant de passion et d’expertise son amour inconditionnel pour les chevaux. Nous avons pu plonger dans les coulisses fascinantes du dressage, des liens particuliers qui unissent l’homme et l’animal, ainsi que des valeurs fondamentales de respect, de patience et d’empathie qui guident ce métier d’exception.

Des moments d’émerveillement, quand Mark nous a confiés ses coups de cœur pour certaines races légendaires. Ou quand il nous a transportés dans l’ambiance unique du cirque et de ses numéros à couper le souffle. Sans oublier ses précieux conseils pour devenir un véritable partenaire de confiance pour le cheval.

Pour conclure, je dirais que cette conversation résume à merveille la philosophie qui anime Mark au quotidien : voir le cheval comme un être sensible et intelligent, à chérir et comprendre pour créer une véritable symbiose. Une approche d’une grande sagesse, loin des dressages traditionnels basés sur la contrainte.

Encore un grand bravo à vous Mark pour cette leçon d’humilité, de bienveillance et de vie. Quel bonheur de voir cette passion chevaline si bien représentée !

Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode du Rancher, en compagnie d’autres passionnés d’équitation. D’ici là, profitez bien de ces beaux jours printaniers !